Merci pour ces renseignements originaux...

cela devrait tempérer les ardeurs des anti-communistes "primaires" (mais il n'y en a pas sur ce forum ;-).

La réalité est souvent bien en deça de la légende façonnée par la propagande vichyste trop heureuse de trouver des causes de ce type à la défaite.

Pour finir, il est clair qu'au-delà des déclaratiosn virulentes, les communistes n'eurent pas un rôle aussi actif que cela durant la "drôle de guerre" (pour avoir longuement discuté avec mon grand-père, cheminot et encarté de 1938 à 1990). les débats dans les cellules (qui étaient loin d'être aussi "monolythiques" à l'époque) furent fréquents et la majorité se dégageait pour soutenir la guerre contre les alleamnds, au mépris des instructiosn moscovites (d'ailleurs relayées très tiédement par les responsables du PCF en France).

En revanche, à partir de juin 41, c'est comme un seul homme qu'ils basculeront dans la résistance, sans états d'âme ni aucune hésitation... (ce fut un moment de grand soulagement, les directives du parti étant enfin en accord avec la volonté des militants de base).

Et ils y laisseront de nombreux camarades.

Et je trouve dommage qu'à chaque fois, on nous ressorte les mêmes poncifs sur un détail anecdotique bien loin de l'essentiel (c'est comme avec la Shoah, impossible de parler d'elle sans voir immédiatement les "bonnes âmes" de service nous ressortir que Staline a fait pareil, alors que non justement....).

à force de tout comparer, de tout relativiser et de mettre au même niveau des faits qui n'ont rien à voir, on finit par perdre le sens des choses... et le risque que les mêmes drames se reproduisent augmente...

Bon j'arrête, c'était mon quart d'heure pascalien ;-)))

CM