"Au récit continu des batailles, des traités, des intrigues, à l'histoire trépidante des héros devrait succéder l'histoire des inconnus de la terre, par qui se fait aussi l'Histoire." Fernand Braudel
Bonjour à tous !
Bientôt Noël !
Voici, avec un peu d'avance, mon "cadeau".
Il s'agit, comme je vous l'avais promis, du témoignage intégral de Monsieur Paul MIFSUD, né en 1924, Evadé de France en oct.43 puis marin à bord du "Tempête".
Il a lu mon livre et m'a immédiatement téléphoné pour me parler des similitudes entre mon récit et ses propres souvenirs, car il fut un temps interné à Lérida, puis en résidence surveillée à Barcelone etc... avant de rejoindre finalement Casablanca au terme d' une aventure rocambolesque, digne des meilleurs scénarios hollywoodiens !
Engagé dans la Marine, il est - après maintes difficultés - affecté comme radariste sur le Torpilleur "Tempête", comme je vous l'ai déjà dit ici:
Il m'a donné l'autorisation (tout heureux !) de publier son récit (intégral) sur des pages web que j'ai donc créées (bénévolement) tout spécialement pour lui. Il m'a envoyé quelques photos, j'ai complété avec d'autres, et avec des cartes, que j'ai trouvées sur le web.
Je lui "offre" cela en cadeau de Noël. Mais avant de le prévenir, je vous livre mes pages, pour vérification du bon fonctionnement sur toute sorte d'ordinateurs. (chez moi, çà marche...)
Inutile de vous préciser que, si vous avez un peu de temps, ne manquez pas de lire ce témoignage, parfois tragique, parfois drôle, et sans aucun doute très précieux, que je présente ainsi en tout début :
"Le récit que vous allez lire ici est la transcription fidèle du journal de guerre de Monsieur Paul MIFSUD, né en 1924. Le texte et des photos m'ont été gracieusement transmis afin de perpétuer la mémoire de ces Français indociles qui prirent la folle décision de s'évader de la France occupée pour rejoindre la France Combattante en Afrique du Nord, en 1943, c'est-à-dire avant les débarquements alliés."
En novembre 1998, à 74 ans, Mr MIFSUD refit, avec ses anciens collègues de travail de la Gendarmerie -et en 4x4 pour une bonne part- le même trajet que celui effectué en octobre 1943. Voici sa photo, au sommet du col de Burat.
A bientôt...
Bien amicalement
Frédérique