Cette appellation de "Beurs" m'exaspère au plus haut point. Si j'avais eu l'âge de Cavanna, on m'aurait appelé "Rital", avec toute la condescendance qui transpirait de ce terme, à l'époque (Materazzi, ni même son père, n'étaient pourtant nés!!). Mais sont-ils Français oui ou non? Mes élèves d'origine magrhébine disent "chez nous" quand ils parlent du "bled". Mon père ne m'a pas appelé "Giovanni" ni "Francesco" ou que sais-je encore. Je ne connais aucun Français d'origine maghrébine portant un prénom non arabe (c'est aussi, qu'on le veuille ou non, un symbole d'intégration). Mon père n'a jamais parlé italien chez moi (j'ai appris la langue de Dante avec ma mère (de Boulogne sur Mer!), hormis peut-être quelques "bestemmie" (les "insultes")en dialecte vénitien, alors que mes gamins parlent beaucoup mieux l'arabe que le français (je passe sur l'écrit...). Vraiment plein le dos de ces considérations! On leur doit tout? Soit! Dans quelques années, boire un coup de Beaujolpif sera un affront. Soyons sérieux. Je suis désolé, mais les professeurs d'histoire, depuis toujours, appuyés par le Concours National de la Résistance et les concours (bien plus intéressants) "Rhin et Danube", ont évoqué de plein droit les troupes de l'empire et leur rôle dans la libération de la métropole (et pas seulement de la métropole). Depuis que les problèmes des banlieues deviennent insolubles, on sort ça, déclarant haut et fort que sans les Arabes et les Noirs la France n'aurait jamais été libérée. Mais c'est quoi cette vaste connerie? Démagogie pure et simple qui a une portée politique et non historique, autoflagellation détournée! |