Vous avez en effet choisi le bon mot pour exprimer ce que j'ai aimé dans les livres de J. Robichon.
Faire connaissance avec les "humbles", les "sans-grades" m'a beaucoup fait réfléchir sur l'engagement de ces "anonymes" sans qui l'Histoire ne pourrait s'écrire.
Sans rebondir sur le début de polémique que j'ai bien involontairement suscité en évoquant mes gouts littéraires de femme (et blonde en plus ;-)...je me rends compte que ce n'est peut-être pas les "pacifiques" qui me font le plus vibrer, mais bien les "sensibles", ceux qui écrivent puis ceux qui se laissent porter par une "belle histoire", une émouvante, tragique, banale ou héroïque histoire, celle des Hommes.
Et puisque cette Histoire mérite d'être connue, puisqu'elle est écrite dans ces livres, puisqu'elle est une excellente approche d'une époque peu connue des jeunes générations,je préfère conseiller à qui veut en savoir un peu plus la lecture des livres de S. Travers, de J. Robichon, de J.-P. Aumont ou de M. Vivé, plutôt que celle d'autres auteurs plus "savants", mais plus difficile d'accès, pour ne pas dire rébarbatifs. (Je ne citerai personne).
Mes enfants ont 15 et 19 ans, je sais ce que "donner envie de lire" veut dire... Car sans ouvrir de livre, on ne sait rien.
Vais-je me faire qualifier cette fois de maman-poule sentimentale?...
amicalement, Frédérique |