Révolution ou Rénovation ? - Leclerc - forum "Livres de guerre"
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Leclerc / Jean-Christophe Notin

En réponse à -4 -3 -2
-1Démocratie et Démocratie de Serge Desbois

Révolution ou Rénovation ? de Francis Deleu le lundi 21 novembre 2005 à 18h19

Bonsoir Serge, bonsoir à tou(te)s

Il y a peu nous évoquions la figure de Raymond Aron dont les livres traînaient encore de la cuisine au salon. Le prétexte était trop beau pour ne pas vous livrer, en vrac, quelques réflexions du philosophe/sociologue.

"Révolution ou Rénovation?" est le titre d'une longue chronique publiée en décembre 1944 dans la revue "La France Libre". Je vous reproduis le début en guise d'introduction ainsi que la fin en guise de conclusion. Libre à chacun de s'exercer à imaginer le reste de la chronique.

Le début de l'article:

*** Depuis un siècle et demi, beaucoup de Français aiment le mot de Révolution. Mais ils aiment le mot plus que la chose; parmi les grandes nations, la France est celle qui s'est offert le luxe du plus grand nombre de révolutions, celle aussi qui s'est accrochée le plus obstiné­ment à son mode traditionnel d'existence. Peut-être le paradoxe de la situation présente est-il que, cette fois, il nous faut modifier sérieuse­ment nos conditions de vie sans avoir la liberté de recourir à une guerre civile ou à une transition violente.

La France n'a connu qu'une véritable révolution - la grande - ­qui coupe en deux notre histoire et qui a longtemps coupé, qui peut-­être continue encore aujourd'hui de couper en deux, la nation.
***

La fin de l'article :

*** Renouvellement de l'élite, rénovation de l'administration, modernisation de l'appareil de production, rajeunissement de l'esprit public: ces réformes modifieraient le train de l'existence française bien plus que les relèves de l'équipe au pouvoir que le siècle dernier baptisait révolution, parce qu'elles étaient provoquées par quelques bagarres parisiennes. Reste à savoir si les Français sont résolus à mettre au service de ces travaux prosaïques la bonne volonté et l'enthousiasme qu'ils prodiguèrent, depuis un siècle et demi, à l'appel du romantisme révolutionnaire. ***

A propos de la Résistance, un autre extrait paru en octobre 1944.

*** La Résistance joue et jouera un rôle de premier plan dans la période initiale où elle appuiera le gouvernement comme celui-ci s'appuiera sur elle. Mais dès qu'interviendront les élections, elle se heurtera aux partis (...) Ériger la Résistance en un parti unique est pure illusion parce qu'il n'y a pas d'unité politique entre ceux qui ont, du même coeur, combattu pour la France... La Résistance n'amène pas au jour des partis nouveaux, elle fait surgir un personnel nouveau .... ***

Sans trop m'écarter du sujet, je l'espère, je vous propose, dans une prochaine contribution, de reproduire d'autres réflexions que Raymond Aron confia à ses "Mémoires" quarante plus tard sous le titre "L'illusion sans lyrisme".

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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