Je ne suis pas tout à fait d'accord. Certes, avant guerre, Leclerc est, comme l'écrit Notin, "républicain faute de mieux". Mais après guerre, il n'a pas mis beaucoup d'eau dans son vin. Notin cite des lettres d'une violence certaine à l'égard du gouvernement provisoire qui ne tient pas ses promesses. Cette violence est née de la déception. Leclerc, comme tous les Français Libres qui ont connu l'exil, espérait beaucoup, et se rend compte que le régime reprend ses vieilles habitudes politiciennes. Il voudrait qu'un homme fort fasse le nettoyage. En bref, il est gaulliste avant d'être républicain. |