Des brouettées, le terme est élégant.
On a souvent reproché aux FFL l'avancement souvent rapide. Il n'a pas appartenu à de Gaulle de disposer de structures et d'encadrements de la hiérarchie traditionnelle.
Les généraux, colonels, commandants, restèrent dans leur majorité fidèles à la gamelle, la solde, les droits et la carrière dont on tirait les ficelles à Vichy.

Alors, oui, on a fait des capitaines avec des aspirants et des sergents. Et des généraux avec des capitaines. Rajeunissement inespéré, comme on n'en avait pas vu, dans l'armée française, depuis le Premier Empire. Et ils ne s'en sont pas si mal sortis, ces promus par nécessité, si ce n'est au feu!

Evidemment, ça a fait ricaner les badernes, au moment de l'unification.