Saperlotte, quelle inversion !
C'est le texte de 1943 qui, d'après votre propre référence, est resté à l'état de projet : "En juillet, Laval décide de stopper la promulgation de cette loi."
Quant à la loi du 22/7/1940, elle est, elle, au JO de Vichy et sans délai (le lendemain ou le surlendemain, comme presque tous les textes de cette époque, d'où, soit dit en passant, mes remarques sur le retard anormal du statut des Juifs publié le 18, si on suppose exacte la date du 3 alléguée).
Ce texte a donc force de loi (jusqu'ici je suis d'accord avec Francis). Simplement, il n'est pas spécialement antisémite, et encore moins exclusivement. Ici je diverge de l'interprétation de Francis, qui le classe parmi une série de mesures antisémites pour démontrer que ce souci tenaillait Vichy indépendamment de ses rapports avec l'Allemagne.
Si chacun commence à reconnaître ses torts, je sens que nous allons progresser ! |