- Ouvrir réellement leurs frontières aux réfugiés en 1937-39, alors qu'on a le sentiment qu'elles négociaient chaque laisser-passer pour les juifs allemands et autrichiens.
- Exercer de fortes pressions économiques et médiatiques sur le Reich. (Boycott des J.O de Berlin, embargo, campagnes d'information,...)

Bien sûr, mais c'était avant le printemps 41, donc avant que les premières informations sur l'élimination systématique des juifs, soient arrivées jusqu'aux oreilles des alliés.

- Tout mettre en œuvre pour accepter des réfugiés. (en passant par les pays neutres, en les "achetant" au besoin,...) sans restriction comme ce fut le cas, là aussi.

Donc donner à Hitler des moyens financiers pour augmenter encore son potentiel militaire ...

- Dès 1943, en bombardant Auschwitz-Birkenau depuis l'Italie, ce qui aurait eu un impact symbolique réel, comme le disent des survivants qui assistèrent au bombardement des usines IG Farben.

Symbolique ! Les survivants aux bombardement auraient été emmenés plus tôt dans des marches de la mort, les gazages auraient été faits dans les wagons ...

- En menaçant Hitler de représailles sur les prisonniers allemands.

Merci pour les millions de prisonniers entre les mains d'Hitler.

- En dénonçant systématiquement le processus de destruction.

Ce que le Pape lui même n'a pas jugé utile de faire.

Bref, faire la guerre le plus rationnellement possible me semble toujours la seule solution efficace.

J'ai vu il y a quelques jours un reportage sur un Britanniques qui avait essayé en 39 de permettre à des enfants juifs en Tchécoslovaquie d'être envoyé dans des familles d'accueil en Angleterre. Il en a sauvé ainsi un certain nombre, mais quand la guerre a été déclaré, il en restait 250 dont le voyage et l'accueil était déjà organisé. Qu'a fait alors ce visionnaire ? Il a constaté que c'était trop tard pour ces 250 gamins et il s'est engagé dans la RAF !

Amicalement
Jacques