Lorsque Francis se targue de s'y connaître en mécanique blindée - La vérité sur l'affaire Pétain - forum "Livres de guerre"
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La vérité sur l'affaire Pétain / Henri Guillemin

En réponse à -3 -2
-1Après et ça continue de Laurent, ça continue... de Serge Desbois

Lorsque Francis se targue de s'y connaître en mécanique blindée de Francis Deleu le samedi 23 octobre 2004 à 19h22

Bonsoir,

En fait, je n'y connais rien en tas de ferraille sur chenilles mais comme on ne cesse de répéter qu'il faut recouper les sources d'information, j'ai été consulter le "World War II Tanks and Fighting Vehicles" de Christopher F. Foss. (*). Oh stupéfaction! L'auteur, anglo-saxon, ne dit rien d'autre que Serge Desbois:

La preuve par le scan (large extrait):
**********
Char B-1, B1-bis, B1-ter.

Type: char lourd.
Equipage: 4 hommes.
Armement: un canon de 75 mm sous casemate, une mitrailleuse de coque de 7,5 mm, un canon de 47 mm sous tourelle et sa coaxiale de 7,5 mm (voir texte).
Blindage: maximum 60 mm.
Dimensions: longueur 6,52 m; largeur 2,5 m; hauteur 2,79 m.
Poids en ordre de combat: 32 tonnes.
Pression au sol: 1,39 kg/cm2.
Moteur: 6 cyl. en ligne à essence, refroidi par eau, développant 307 ch à 1 900 tr/mn.
Performances: vitesse sur route 28 km/h; autonomie 150 km; obstacle ver­tical 0,93 m; coupure franche 2,75 m; pente 50 %.

En 1921, le déjà célèbre général Estienne, chef de la Section technique des chars de combat, et depuis toujours champion de l'arme blindée, fit un appel d'offres à cinq sociétés pour le dessin d'un char pesant 15 t et devant monter sous casemate un canon de 47 mm ou de 75 mm. En 1924, quatre ma­quettes différentes furent présentées et, trois ans plus tard, commande fut passée pour la construction de trois chars, confiés respectivement à la FAMH (Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt), à la FCM (Forges et Chan­tiers de la Méditerranée) et à Renault-Schneider. Les véhicules furent réali­sés de 1929 à 1931 et reçurent la désignation Char B. Leur poids était de 25 t; ils montaient un 75 mm sous casemate, deux mitrailleuses fixes à l'a­vant de la coque et deux autres sous tourelle. L'équipage était de quatre hommes. Ce type, quelque peu modifié, fut mis en production sous la dési­gnation Char B1 , mais 35 unités seulement étaient sorties des chaînes lors­que la décision fut prise de fabriquer plutôt un modèle amélioré, au blindage plus épais et au moteur plus puissant: le Char B1-bis. En juin 1940, 365 exemplaires avaient été construits. Dans ce total, 66 Chars B1-bis avaient servi aux 1e, 2e, 3e et 4e Divisions cuirassées de réserve et 57 autres dans des compagnies autonomes. Le blindage était excellent et capable de résister à tous les antichars de la Wehrmacht, à l'exception du fameux 88. La coque était faite d'éléments coulés assemblés par boulonnage. Le chauffeur, assis à l'avant gauche, dirigeait le char au moyen d'un volant conventionnel relié à un système hydrostatique. Monté à la droite du chauffeur, le canon SA 35 de 75 mm à tube très court (17, 1 calibre) pointait en site de + 25° à - 15°.
La pièce était fixe en azimut et le chauffeur effectuait lui-même la visée par déplacement de tout le véhicule. L'arme montrait une caractéristique peu usuelle: un compresseur d'air évacuant les fumées du tube. Une mitrailleuse Châtellerault de 7,5 mm était fixée à l'avant droit de la coque, plus bas que le 75 mm. Cette arme pouvait être servie par le chauffeur ou par le chef de char . La tourelle APX, identique à celle du Somua S-35, était armée d'un canon de 37 mm qui pointait en site de + 18° à - 18°. La tourelle logeait aussi une 7,5 mm dont le champ de tir en azimut, indépendant, couvrait 10° de part et d'autre. L'emport en munitions était de 75 obus (HE) de 75 mm, 50 coups de 47 mm (AP et HE) et 5.100 coups pour les mitrailleuses. L'équipage se composait d'un chauffeur-canonnier, d'un opérateur radio, du pourvoyeur et du chef de char. Ce dernier commandait, bien sûr, mais devait aussi assurer le pointage, le chargement et le tir des armes de tourelle. Non moins débor­dé, le pourvoyeur faisait passer les munitions au chef de char, mais chargeait aussi le 75 mm sous casemate. L'opérateur radio était assis près de la tou­relle. L'équipage accédait à l'engin par une large trappe dans la paroi latérale droite du véhicule. Le chauffeur disposait d'une écoutille disposée au-dessus de son poste et un autre trou d'homme se situait sous l'arrière droit de la tourelle.
**********

Soyons honnête! Si j'ai reproduit cette fiche technique c'est non seulement pour parfaire les connaissances militaires de nos hôtes mais aussi pour reproduire un image qui montre un B1-bis de face (et "à l'endroit" pour plaire à Jean-Robert) et surtout pour réjouir le webslave car le monstre (j'entends le char) porte un nom bien de chez lui... ce qui me vaudra de sa part de ne pas être "contredit" pendant 24 heures.

Bien cordialement,
Francis.

(*) L'ouvrage dans sa traduction française est sur LdG (clic sur la vignette en marge)

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