Des avis contradictoires - Réplique à l'amiral de Gaulle - forum "Livres de guerre"
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Réplique à l'amiral de Gaulle / Collectif

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Subterfuge et roublardise politicienne ? de René CLAUDE

Des avis contradictoires de Francis Deleu le mercredi 11 août 2004 à 13h00

Bonjour,

Il est bien difficile de se forger une opinion sur les facultés intellectuelles de Pétain tant les avis sont contradictoires.
Laval - pour autant que l'on puisse se fier à ses Mémoires rédigées lors de son procès (Laval parle) - est catégorique. Pétain décidait bien souvent sans aucune concertation avec son gouvernement. Ainsi, par exemple, le maréchal recevait régulièrement Darnand, le patron de la Milice, sans que Laval, à son grand dam, ne fut convié aux entretiens. Ce dernier ne pouvait que s'incliner et appliquer les mesures prises à son insu. Et Laval aussi de rappeler que la plupart des mesures prises à l'encontre des Juifs furent édictées alors qu'il n'était pas au pouvoir.
L'amiral Auphan, dauphin de Pétain après la mort de Darlan, ne dit rien d'autre. Auphan réfute les insinuations faisant croire que le chef de l'Etat souffrait d'altération de ses facultés intellectuelles et aurait été manipulé par son entourage.
"Un seul homme est resté à la tête du pays, le couvrant de non nom d'un bout à l'autre de l'occupation, le maréchal Pétain. (...) Il lui fallait bien, quitte à "avaler des couleuvres", comme il disait lui-même, s'entourer de collaborateurs, de ministres, de préfets, qui fussent acceptés ou au moins tolérés par l'adversaire comme interlocuteurs. (...) Comme on vous poste à un créneau, le Maréchal choisissait, parfois sans l'avoir consulté, celui qu'il croyait le plus digne ou le mieux adapté à la situation du moment (...)"
En examinant la liste des ministres et secrétaires d'Etat qui sont succédés de 1940 à 1944, force est de constater que les choix ne sont pas anodins. Ces hommes appelés au pouvoir par Pétain étaient choisis pour leur compétence (ou leur inclination) à appliquer le programme de la Révolution nationale. On a même la désagréable impression que Pétain s'en servait comme paravent pour canaliser le mécontentement de l'opinion publique et éviter ainsi d'écorner son "image" de bon patriarche.
L'amiral Leahy, ambassadeur des Etats-Unis après de Vichy, entretenait des relations chaleureuses avec Pétain. Leahy note la vivacité d'esprit du maréchal suivie d'absence, trous de mémoire.... lorsque la conversation glissait sur des sujets sensibles. Et Leahy de se poser la question: Pétain simulait-t-il pour esquiver ce qui le dérangeait ?
Laissons le mot de la fin à Henri Guillemin citant Charlereine (La vérité sur l'affaire Pétain):
"un homme d'une rouerie peu commune, et qui a le goût de l'intrigue secrète, cauteleux, fouisseur, taraudeur, térébrant".
Sous ces propos, excessifs sans aucun doute, peut-on déceler une part de vérité?

Bien cordialement,
Francis.

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