L'accueil de Schellenberg en Suisse... - Mémoire d'une Suisse en guerre - forum "Livres de guerre"
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Mémoire d'une Suisse en guerre / Fabienne Regard & Laurent Neury

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Le dossier Schellenberg... de René CLAUDE

L'accueil de Schellenberg en Suisse... de René CLAUDE le dimanche 27 juin 2004 à 17h03

Bonjour,

Après avoir (re)lu avec grand intérêt le chapitre des Mémoires du Dr Lang sur son assistance à Schellenberg, je suis tout de même étonné de la qualité de l'accueil que lui ont offert Roger Masson et le Dr. Lang, même si en 1951 les historiens n'avaient pas encore cerné la personnalité et surtout la responsabilité de Schellenberg dans le système nazi.

On sait que le chef des service secrets du SD était un séducteur et un manipulateur redoutable; son carnet d'adresse allait du comte Bernadotte à Coco Chanel et il était capable de créer une atmosphère amicale auprès de celles et ceux dont il attendait un service, un contact ou de l'argent.
Il n'empêche qu'il a participé à la mise en place du programme d'extermination des Einsatzgruppen SS à l'Est sur les arrières immédiats de la Wehrmacht et avec l'accord de cette dernière.

Nicolas Bernard mentionne le rôle de Schellenberg dans un article pour le site www.39-45.org (extrait) :
Dès le début du mois de mars, l'armée et les SS s'engagent dans des négociations qui visent une espèce de "partage des tâches" : le 13 mars, les "missions spéciales en vue de la préparation d'une administration politique dans la zone de combat de l'armée " sont confiées à Himmler, qui " agira en toute indépendance et sous sa propre responsabilité". Le 26, le général Wagner, représentant de la Wehrmacht, et Heydrich, conviennent que "les Sonderkommandos sont autorisés, dans le cadre de leur mission et sous leur propre responsabilité, à prendre des mesures exécutives contre la population civile". L'armée fournira l'infrastructure (locaux, essence, ravitaillement, moyens de communications). Si besoin est, il sera procédé à des échanges d'informations entre les forces militaires et les Einsatzgruppen, mais leurs sphères de compétence restera exclusive. Les kommandos spéciaux resteront sous la tutelle de Heydrich. En mai, le général Wagner et le chef du contre-espionnage nazi Walter Schellenberg parviennent à un accord définitif qui reprend ce qui a été déjà dit, mais qui permet en outre aux unités spéciales d'opérer sur les arrières des corps d'armées, c'est-à-dire sur le front lui-même. Avantage non négligeable : les SS pourront avancer le plus loin possible en vue de capturer un maximum d'ennemis politiques. Et de juifs. Le tout avec le soutien plein et entier de l'armée. Heydrich l'a rêvé, Wagner l'a signé.

Que savaient réellement les autorités helvétiques de la participation de Schellenberg - que certains chercheurs ont surnommé justement le gangster intellectuel du IIIe Reich - aux programme génocidaire nazi ? Difficile à dire, mais les Alliés possédaient un dossier très complet sur ce proche d'Himmler...

Bien cordialement,

RC

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