le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte :PétainMarc Ferro"Pétain" de Marc Ferro n'est pas, à proprement parler, une biographie du Maréchal mais plutôt l'histoire de Vichy et de la France sous Vichy dont Pétain est le fil conducteur.
Plutôt qu'un long discours, la préface de Marc Ferro situe parfaitement le contexte de l'ouvrage.
*** "Et d'abord, tu nous fais un bon récit, parce que, tu vois, sur Pétain, il faut qu'on puisse tout comprendre... "
Ces derniers propos de Fernand Braudel, juste avant sa mort, me laissèrent interloqué. Je n'imaginais pas que le pourfendeur de l'histoire événementielle me livrerait d'emblée ce commentaire.
"Et n'hésite pas à reculer pour expliquer; plus tu recules dans le passé, mieux tu analyses."
Pour expliquer Pétain, je commencerai en 1940, lorsque Paul Reynaud fait appel à lui dans l'espoir de conjurer la catastrophe. Puis mon récit suivra apparemment l'itinéraire d'une chronique, jour après jour s'il le faut. Mais chaque fois qu'il se devra, j'éclairerai les faits et les gestes du chef de l'Etat français par des retours en arrière sur le passé de Pétain, sur le passé des Français, bref par un regard plus long sur l'histoire. Car souvent, seules les résurgences peuvent rendre compte d'une décision, d'un silence.
A partir de 1940 s'est nouée entre Pétain et la France cette relation incommunicable qui partage encore aujourd'hui les Français. Assurément, Verdun trouve toute sa place dans ce récit, au même titre que les mutineries de 1917 et leur répression, d'autres événement encore, mais ils n'en constituent pas la trame, tant la relation passionnelle des Français avec le Maréchal appartient d'abord à l'expérience de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation. Jusqu'alors, les Français ne s'étaient pas divisés sur Pétain. De la gauche à la droite, les hommes politiques, les anciens combattants, les civils, étaient unanimes à le vénérer...
Avec la défaite de 1940, la présence du Maréchal à la tête de l'Etat, l'Occupation et la Libération - telles les laves d'un volcan qu'on s'imaginait assoupi - tout un passé ressurgit.
Rendre intelligibles ces phénomènes et les changements de sentiment des Français à l'égard de Pétain, tel est un des objectifs de cette enquête. ***
Nous avons également apprécié l'avis nuancé de notre ami co-internaute, Serge Desbois : 
Francis Deleu. |