Bien évidement quand je tenais mon amiral au bout de la ficelle je n'étais pas en train de regretter un autre systeme de commandement qui m'aurais permi de tout lacher et d'aller discutailler de ce qui n'allait pas dans cette manoeuvre. Il y a un temps pour l'action ou l'on ne discute pas des ordres qui doivent venir de personnes clairement identifiées et pas du 2e classe s'improvisant capitaine de corvette ou lieutenant de compagnie.
Mais et il est heureux que dans l'action les executants ne soient pas lobotomisés et sachent utiliser leur intelligence pour mettre leur pieds au bon endroit, identifier les cibles et les dangers et échanger ces informations avec leur entourage immédiat.
Et il y a un temps après l'action où le lieutenant doit savoir écouter les uns et les autres, parce qu'il n'a pas tout vu, pas tout compris même si sa "brillante intelligence" lui a permi d'entrer à Sait-Cyr. Et, pour qu'a ce moment là les hommes du rang s'expriment, il ne faut pas qu'ils aient été habitués a être considerés comme des décervelés, sinon ils gardent leurs impressions pour eux.
Je crois qu'outre les chemins différents en 41/42 c'est aussi cette conception du commandement qui a opposé les Français Libres et l'Armée d'Afrique même si, au fur et à mesure des ralliements, l'esprit France Libre s'était déjà rapproché de conceptions plus traditionelles.
Amicalement
Jacques |