la question de l'Etat et l'état de la question - Otto Abetz et les Français - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Otto Abetz et les Français / Barbara Lambauer

En réponse à -6 -5 -4 -3 -2
-1Xénophobie et antisémitisme de Francis Deleu

la question de l'Etat et l'état de la question de françois delpla le mardi 16 janvier 2018 à 06h00

Il me semble opportun de remonter ce fil en quelque sorte fondateur.

Le livre de Barbara Lambauer sur Abetz ouvre en 2001 une boîte de Pandore qui n'est pas près de se refermer. Il remet sciemment et vigoureusement en cause Paxton et sa collaboration d'initiative vichyssoise. Les paxtoniens, témoin chez nous Francis, contre-attaquent en reculant; il leur faut à toute force une initiative pétainienne en matière d'antisémitisme et ils croient la trouver avec la loi du 22 juillet sur les dénaturalisations. Or elle SUIT la feuille de route donnée par Abetz à Laval lors de leurs rencontres des 20 et 21 juillet (préparées elle-mêmes par divers contacts depuis la mi-juillet).

Lambauer elle-même, comme fascinée par le personnage dont elle décrypte la première attentivement le rôle, confond l'arbre et la forêt : son Otto, fort d'une condition de "favori" du Führer, serait en flèche par rapport à toutes les autres autorités allemandes, qu'elles soient berlinoises ou parisiennes. Elle va jusqu'à écrire que Werner Best, le n° 2 du RSHA (mais en a-t-elle conscience ? il passe pour brouillé avec Heydrich... selon ses propres dires intéressés d'après guerre... or les historiens fonctionnalistes, encore hégémoniques, sont peu critiques quand on leur parle de telles disputes)
que Best, donc, freinerait Abetz en jouant le jeu de l'administration militaire (général Streccius), peu gangrenée encore d'antisémitisme radical et ayant d'autres chats à fouetter.

Je suis en train pour ma part, en écrivant mon Hitler et Pétain, de remettre l'appareil nazi sur ses pieds. Abetz est un favori précaire et révocable, l'instrument solide et permanent du Führer étant précisément les SS, maîtres du SD élargi, depuis le début de la guerre, en RSHA.

Best, nommé à Paris le 1er août pour y diriger, sous le contrôle théorique de Streccius et de Jonathan Schmid, la supervision des préfets français de zone nord, est le vrai patron, celui qui oriente tout le monde... sans se faire remarquer.

*** / ***

lue 8605 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes