Des accords entre les services secrets alliés - Rémy - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Rémy / Guy Perrier

En réponse à
-1Le BCRA et le Service B... de René CLAUDE

Des accords entre les services secrets alliés de René CLAUDE le lundi 30 juin 2003 à 23h33

Bonsoir,

L'un des mérites de Rémy reste d'avoir été l'un des tout premiers chefs de réseaux (non communistes) à comprendre que cette guerre qui ne tarderait pas à devenir mondiale allait nécessairement modifier les clivages gauche-droite traditionnels le temps du combat contre le nazisme. Après, chacun retrouverait les siens... ou pas.
Le patriotisme de Rémy prime alors sur les fossés créés par les idéologies et si les cadres du PCF clandestins se battent aussi pour libérer le pays, alors pourquoi ne pas essayer de s'entendre avec eux ?
On a vu que Rémy persuada le BCRA de prendre langue avec le Service B du PCF.

Son exemple sera suivi et repris ensuite par les chefs du service des opérations spéciales à Londres; ainsi à la fin de 1941, des agents français du Komintern (que Staline va dissoudre durant la guerre, en 1943, s.r.) seront transportés d'Arkhangelsk en Ecosse sur un navire de commerce soviétique escorté par des croiseurs anglais ! Ces agents communistes seront ensuite intégrés sous de faux noms dans un camp d'entraînement pour para-commandos en Angleterre avant d'être parachutés en France vers Montpellier par les services spéciaux britanniques au début 1942.
Dans le même genre de collaboration à priori impensable, Faligot et Kauffer nous apprennent aussi qu'un maître espion de l'OSS (services américains), Georges Hill, qui avait comploté contre la jeune République des soviets dans les années qui suivirent la Révolution de 1917, fut amené à travailler avec ceux-là mêmes qu'il avait combattus 25 ans plus tôt !
Le NKVD avait même un représentant (officieux) agréé auprès des gouvernements alliés, le colonel Tchitchaïev. Avec la complicité de Georges Hill, cet envoyé très spécial parvint à obtenir des Anglais qu'ils parachutent des agents du NKVD en France, mais aussi en Italie et en Belgique.
Les deux enquêteurs ont également découvert que l'incroyable agitatrice Alexandra Kollontaï qui ne craignait personne, même pas Staline, ne suivait pas toujours les ordres du Centre à Moscou : elle aurait du informer d'abord - ce qui paraît logique - le Centre des éléments dont elle avait connaissance, éléments qui intéressaient les Alliés (Londres et Washington) depuis son poste d'ambassadrice d'URSS en Suède, un poste privilégié pour obtenir des informations très sensibles. Et bien non ! Elle désobéit et informait régulièrement les Alliés anglo-saxons AVANT le Centre, estimant que certains renseignements étaient urgents et qu'ils seraient plus utiles à Londres qu'à Moscou !

On voit donc que les différentes mémoires de la Résistance furent nettoyées après la Libération et durant la guerre froide de tout ce qui pouvait suggérer l'existence de telles collaborations entre les services alliés.
(L'URSS, entre 1941 et 1945 - il faut parfois le rappeler tant certains exaspérés de l'anticommunisme maltraitent encore l'Histoire de la SGM et cherchent à en réécrire les événements et la mémoire - était une puissance alliée...)

Bien cordialement,

René Claude

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