... que si les Allemands avaient eu un meilleur service de renseignements et/ou un peu plus d'audace, ils enfonçaient le front.
L'indiscipline, même si elle repose sur des bases rationnelles, est le pire fléau qui peut affecter une armée. Les mutins de 1917, on peut essayer de les comprendre, d'intellectualiser leur geste, etc, n'empêche qu'ils ont eu une attitude gravissime et indéfendable.
La volonté de les réhabiliter collectivement, c'est bien, super, surtout un siècle après ; mais ils ont failli à leurs petits camarades qui eux continuaient à se battre sans fléchir, et je trouve qu'on occulte un peu cette partie de la question.
Un soldat qui fléchit, c'est au moins aussi souvent sur ses camarades que sur lui-même que tombe le poids de sa faiblesse. Que l'institution militaire ait adopté des moyens extrêmes pour limiter la tendance, soit. Cela n'enlève rien au bon sens de la démarche.
Cela ne prend bien sûr pas en compte ceux qui ont été accusés à tort.
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