Chevassus-au-Louis - Histoire(s) de la Dernière Guerre - forum "Livres de guerre"
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Histoire(s) de la Dernière Guerre / collectif

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Et l'huile de coude ? de Emmanuel de Chambost

Chevassus-au-Louis de Francis Deleu le mardi 30 octobre 2012 à 13h21

Bonjour,
Francis, n'oublie pas l'huile de coude, et joins ainsi l'utile (le désherbage) à l'agréable (un peu d'exercice) (Emmanuel)
De l'huile de coude transgénique boosté à l'huile de colza, ce biocarburant qui "favorisa" la déforestation (comme en Indonésie ou au Brésil) et devrait donc favoriser le désherbage de mon jardin. Pffff... !
Comme toujours, il faut replacer les choses dans leur contexte, et hop, on revient en 1943, je ne sais pas ce que Chevassus-au-Louis a écrit sur la question, mais parler de la reconnaissance du cancer de l'amiante comme maladie professionnelle pose évidemment la question des autres maladies professionnelles reconnues en Allemagne à cette époque et des critères pour établir un diagnostic de cancer de l'amiante.
J'apprécie les mises en perspective de nos hôtes qui, plutôt que de trucider virtuellement leurs interlocuteurs sous un flot de méchantitudes, recadrent le débat dans un contexte général solidement étayé.
je ne sais pas ce que Chevassus-au-Louis a écrit sur la question, mais parler de la reconnaissance du cancer de l'amiante comme maladie professionnelle pose évidemment la question des autres maladies professionnelles reconnues en Allemagne à cette époque et des critères pour établir un diagnostic de cancer de l'amiante.
Chevassus-au-Louis n'aborde pas le problème de l'amiante. L'article, publié dans le n° 18 de Histoire(s) de la Dernière Guerre, s'attache à analyser les recherches sur les armes chimiques et biologiques des belligérants. Si l'Allemagne marquait une nette supériorité en armes chimiques, la France, par exemple, était en pointe dans le développement d'armes biologique et ce depuis 1921 lorsque le ministère de la Guerre créa une Commission de bactériologie composée de scientifiques de renom, dont plusieurs professeurs de l'institut Pasteur.
L'impression que m'avait laissée "Les savants sous l'Occupation" était que l'auteur n'approfondissait pas forcément toutes les pistes qu'il ouvrait. Pour l'amiante, il approfondit ?
Le sous-titre : Enquête sur la vie scientifique française entre 1940 et 1944 est plus révélateur que le titre. Plutôt que de s'attarder sur la recherche scientifique, l'auteur décrit les parcours contrastés de quelques scientifiques sous l'Occupation : ceux que rejoignirent l'Angleterre ou les Etats-Unis comme Louis Rapkine ou Henri Laugier, ceux qui s'accommodèrent de la présence de savants allemands dans leurs laboratoires comme Frédéric Joliot et encore ceux qui, comme le sinistre Georges Montandon, se dévoyèrent au service de la politique antisémite et raciale du régime de Pétain.

Bien cordialement,
Francis.

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