L'editeur Robert Denoël, son épouse et sa maîtresse - Assassinat d'un éditeur à la Libération, Robert Denoël - forum "Livres de guerre"
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Assassinat d'un éditeur à la Libération, Robert Denoël / Louise Staman

En réponse à -2
-1Le dossier Thyssens de Francis Deleu

L'editeur Robert Denoël, son épouse et sa maîtresse de Serge Desbois le dimanche 05 décembre 2010 à 14h11

Cher Francis.

Bien loin de moi l’idée de résoudre cette histoire d’assassinat tellement embrouillée et cela 65 ans après.

La vie de Denoël était compliquée de même que celles des gens alentour. Il y a un tas de faits que nous ne pouvons expliquer.
Exemple :

Mme Jeanne Loviton maîtresse de Denoël, aisée, avait un chauffeur. C’était en effet à elle qu’appartenait la Peugeot 303. Elle pouvait aller n’importe où dans Paris et ailleurs (elle partait souvent dans son château dans le midi, à Beduer).
Or le 21 novembre, 10 jours avant l’assassinat de Robert, elle consulte chez son médecin pour obtenir un certificat médical lui donnant droit à une course de Taxi. En effet les taxis sont rares après guerre et les autorités ont décidé qu’avec un certificat médical, les autorités de Police seraient habilitées à demander un taxi pour les malades et les handicapés.

Mme Loviton obtient de son médecin ce certificat sans peine alors qu’elle est en pleine forme.

Le 2 décembre vers 21 h. à l’endroit du crime, elle s’absente pendant que, soi-disant, Denoël change de pneu, et se présente à 300m dans la rue de Grenelle au commissariat de police pour exhiber ce certificat et obtenir un Taxi. Elle croise en chemin le policier Testut. Aux abords du commissariat, une détonation !

Pourquoi a-t-elle estimé le 21 novembre qu’elle se servirait prochainement de ce certificat ? Y-a-t-il préméditation dans la complicité de ce crime ?

Jeanne Loviton réalise là apparemment une complicité de « crime parfait ». Elle revient en taxi sur les lieux du crime.

Selon Mme Staman, quand la maîtresse de Denoël mourant l’accompagne dans l’ambulance vers l’hôpital Necker, elle est froide de marbre sans la moindre compassion.

Les enquêteurs ont eu un mal fou à faire dire aux protagonistes qu’ils se connaissaient tous : Loviton, Hanoteau, Roland-Levy et bien d’autres dans l’environnement de Denoël. Certains avocats avaient travaillé chez Maurice Garçon qui d’ailleurs avait eu pour maîtresse Loviton.

Le soir de l’assassinat furent rameutées au domicile de Loviton, 11 rue de l’Assomption, Mme Dornès fille d’un conseiller à la Cours de Comptes, madame Bidault dont nous avons dit qu’elle était femme de ministre, Melle Pages du Port en prise avec le Préfet de Police de Paris.

Mme Loviton le lendemain du crime, entrait en contact téléphonique avec Cécile Denoël l’épouse de Robert en instance de divorce, pour lui demander un petit souvenir de leur cher disparu. Par exemple son petit carnet. Sur ce carnet étaient tous ses comptes. Loviton s’est fait remballer.

D’autre part dans les semaines qui ont précédé le crime, Denoël qui s’apprêtait à comparaître devant la commission d’épuration du livre ( il n’avait pas reçu sa convocation ) avait confié à ses proches qu’il possédait une petite valise bourrée de pièces d’or ( l’argent-papier se dévaluait au jour le jour) pour faire passer au membre communiste de cette commission…

L’américain Steele, associé jusqu’en 1936 avec Denoêl et qui avait rompu avec lui, en parfaite entente certes, après un séjour aux USA était revenu à la Libération à saint Germain des Prés en colonel américain : il disait que « Denoël était un véritable Gangster »

Bien cordialement.

*** / ***

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