Ce que dit A L-R de François-Poncet ne me ravit pas toujours et notamment sa propension à en faire "l'homme du comité des Forges", qui privilégie de manière un peu mécaniste l'une des étapes de son parcours.
Quant à toi, Francis, tu t'illusionnes sur sa "déportation". Elle ne signifie nullement que Hitler lui en voulait de l'avoir percé à jour lors de son ambassade (et pour cause, il n'avait eu qu'à se louer de sa patience et de ses inquiétudes nuancées), mais faisait partie intégrante de sa politique de prise d'otages de marque, tout comme celles de Lebrun, Weygand, Daladier etc. Et ces gens n'étaient pas mis en camp, mais dans des châteaux. |