Sur le prêt-bail, bien vu et bien envoyé.
Sur François-Poncet, non !
Son titre d'ambassadeur n'est pas rappelé, certes, mais il est notoire et ce serait au rédac chef de le préciser en NDLR si ce n'est pas clair.
Il est de ceux dont pour ma part je trouve sain de nuancer le portrait dominant, celui d'un antinazi lucide alertant vainement Paris. C'est au contraire le type même du lettré formé aux meilleures filières qui préparent aux métiers politiques au sein des grandes puissances bourgeoises, et il croit dominer de la tête et des épaules un petit caporal autodidacte.
Au gouvernement français il raconte certes que les nazis sont des bandits dangereux, mais aussi qu'il n'y a pas le feu, que l'alliance soviétique est loin d'être une priorité, et que tant qu'un diplomate aussi intelligent que lui est en poste à Berlin on pourra toujours voir venir. |