phdn.org repond à celà : - Les crématoires d'Auschwitz - forum "Livres de guerre"
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Les crématoires d'Auschwitz / Jean-Claude Pressac

En réponse à -3 -2
-1Crématorium de Jean

phdn.org repond à celà : de Laurent Laloup le jeudi 17 décembre 2009 à 12h07

Extrait de :
Pratique de l’histoire
et dévoiements négationnistes
(phdn.org)


"De plus, les fourneaux d'Auschwitz étaient conçus pour fonctionner sans interruption, utilisant la chaleur fournie par la crémation des corps déjà consumés, afin de garder la four à température pour les corps suivants. Après qu'ils aient été allumés avec du coke et amenés à la température opérationnelle au début de la journée, ils ne nécessitaient que peu, ou pas, de fuel supplémentaire pour fonctionner. Il s'agissait d'une réussite technique qui est bien documentée (cf. Gutman et al., Anatomy of the Auschwitz Death Camp, 1994, p. 185-187 et suiv.). Lagace prétend qu'il devait y avoir une période de "refroidissement" entre chaque corps incinéré, ce qui démontre sa profonde méconnaissance de la façon dont fonctionnaient les fours. Lagace prétend qu'un fonctionnement continu aurait entraîné la panne des fours d'Auschwitz, mais, de nouveau, il ne saisit tout simplement pas la différence entre un crématoire civil et un crématoire militaro-industriel.

D'autre part, typiquement, un opérateur de crématoire civil brûlera un corps pendant une période suffisamment longue pour éliminer toute trace de chair carbonisée, c'est à dire jusqu'au "blanchiment" des os. En ce cas même, de tels procédés n'allongent la durée totale de crémation qu'entre deux et quatre heures, et non six à huit heures, ainsi que le prétend Lagace. Lagace "oublie" que de telles préoccupations quant à l'apparence [des corps incinérés] n'avaient aucune importance aux yeux des Nazis. Mais ces "erreurs" et d'autres sont traitées dans la réponse à la question 45.

Mis à part ces "erreurs", il n'y a tout simplement aucun doute sur la durée de crémation dans les fours. En 1939, la firme Topf und Söhne a gagné un contrat pour construire un fourneau à Dachau, qui avait une capacité estimée d'un corps par heure et par moufle (fois deux moufles). En augmentant la pression de l'air, en juillet 1940, ils avaient fabriqué un fourneau capable de brûler un peu moins de deux corps par heure et par moufle (fois deux moufles, de nouveau). Il nécessitait trois heures d'entretien par jour, ce qui n'a rien à voir avec les douze heures avancées par l'IHR à la question 45. (cf. Gutman et al., op. cit., p. 185-186, 189-190.). [cf. également, Jean-Claude Pressac, Les crématoires d'Auschwitz, la machinerie du meurtre de masse, CNRS Éditions, p. 7 et p. 13]

Les crématoriums qui furent finalement installés à Auschwitz-Birkenau étaient énormes. Ils étaient capables de brûler plusieurs corps par moufle en environ une demie heure, et pouvaient fonctionner plusieurs jours d'affilée sans entretien. (Cependant, il pouvait survenir des difficultés de temps à autres, et il arriva que les fours fussent hors service pendant quelques mois). Topf und Söhne a déposé un brevet en 1951, brevet qui spécifie qu'une seule moufle peut incinérer un corps en une demi-heure.

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