Je dois nuancer mon propos. Lemay, c'est exact, nous donne des clefs. Mais la compréhension d'un homme ne se réduit pas à un tableau avec une colonne "plus" où l'on mettrait le courage (pas seulement physique), les qualités militaires, le respect de l'ennemi vaincu et, dans une colonne "moins", l'arrivisme, la vanité etc...
Il manque quelque chose, je crois, dans cette biographie et je reste sur cette impression désagréable sans pouvoir forcément formuler les choses de manière très précise.
La fin de Rommel, par exemple, reste pour moi énigmatique. Pourquoi Rommel dont Lemay assure qu'il n'avait quasiment rien à se reprocher quant au complot du 20 juillet 44 (ou si peu de choses) accepte-t-il si docilement le sort que lui impose Hitler ? Pas même une lettre... |