La version de Otto Strasser - Histomag 39-45 - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


 
 
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

Histomag 39-45 / Forum LE MONDE EN GUERRE

En réponse à -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1L'incendie du Reichstag et l'historiographie (2) de Francis Deleu

La version de Otto Strasser de Francis Deleu le vendredi 09 janvier 2009 à 17h15

Bonsoir,

Plutôt que de résumer la version de Otto Strasser, reproduisons-la dans style narratif qui est le sien :
Le 27 février 1933, neuf heures du soir. Hitler "dîne" chez Goebbels, au domicile privé de celui-ci. Le repas fini, on écoute de la musique.

Dans les rues de Berlin retentissent les avertisseurs des voitures des pompiers qui traversent à toute allure le quartier de la Chancellerie et se dirigent vers le Zoo.
Neuf heures et quant, le Dr Hanfstaengl, qui a les fonctions de chef de la presse étrangère, téléphone chez Goebbels :
- Le Reichstag brûle !
Goebbels écrira sans son "Journal" : "Je refusai tout d'abord de le croire." Hanfstaengl se trouve chez Goering, il insiste. On décide d'aller voir.
Près du Zoo, des milliers de badauds se sont rassemblés; la place est cernée par un cordon de police. Lorsque Hitler et Goebbels arrivent sur les lieux la coupole de verre est effondrée et d'énormes flammes en jaillissent. Les policiers ont déjà arrêté un homme. Il s'appelle Marinus van der Lubbe, il a dans la poche une carte de membre du parti communiste. C'est le Dr Rudolf Diels, chef de la police politique qui l'annonce. Goering et von Papen sont déjà là. Ils insistent sur le fait que van der Lubbe a été arrêté sur les lieux mêmes, et qu'il a avoué.
Je me trouve au même instant à la gare d'Anhalt, je vois des lueurs dans le ciel; je demande à mon chauffeur de taxi ce qui se passe.
- Les nazis, me répond-il, indifférent, ont incendié le Reichstag.
On éteint l'incendie et le cortège Diels, Hitler, Goering et Goebbels pénètre dans les ruines fumantes. La grande salle des séances flambe toujours. Goering dit, d'une voix tranchante que c'est là le début d'un soulèvement communiste. Hitler ne répond pas tout de suite. Il regarde fixement la mer de flammes, le visage empourpré à la fois par la chaleur et l'excitation. Soudain il hurle :
- Il n'y a aucun ménagement à garder. Tous les dirigeants communistes doivent être fusillés, tous les députés communistes pendus cette nuit même. Il faut arrêter tous ceux qui sont en rapport avec les communistes.
Pour Otto Strasser, il ne fait aucun doute que l'incendie est l'oeuvre des nazis. Strasser, par exemple, s'interroge sur la présence, dans le palais de Goering, du Gruppenführer S.A. Karl Ernst accompagné de quelques hommes triés sur le volet. Que faisaient-ils dans le souterrain construit pour faire passer les canalisations de chauffage central qui vont du palais au bâtiment du Reichstag ? Bref, pour Strasser, il y a eu préparation de l'opération, van der Lubbe n'étant que le bouc émissaire, manipulé comme agent provocateur.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

lue 1826 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes