Désolé je ne l'avais pas remarqué.
Les informations sur les sources de financement du bureau Ha proviennent de leur description lors des interrogations de Wilhelm Höttl par les alliés et figurent dans les rapports d'interrogatoires;
Je rappelle que dans ses mémoires, schellenberg ne fait pas mystère de ce qu'il achetait et vendait dans toute l'Europe des renseignements et certaines clefs de déchiffrements de codes notamment au travers de services d'origines japonaises.
Le bureau Ha, comme vous le savez, n'était pas un service d'une administration fédérale ou cantonale et Haussamann s'auto-finançait en achetant et vendant des informations. Le brigadier Masson était un de ses principaux clients mais n'avait pas d'exclusivité et il ressort tant des documents suisses que des interrogations de Höttle que le réseau Viking (pro nazi) et les services de schellenberg faisaient partie de ses informateurs.
Cependant, à la différence du Brigadier Masson, schellenberg avait mis en place un système très rigoureux de recoupement des informations. Il faut toutefois dire que le SD disposait de moyens financiers (y compris en fausse monnaie fabriquée dans le camps de SachsenHausen), dont le SR suisse ne pouvait avoir la jouissance. |