c'est un ouvrage qui est aujourd'hui fondamental dans le recrutement de jeunes nazillons : l'identification au pauvre landser (français de surcroît) à ses souffrances, son héroïsme... est systématiquement recherchée.
L'anticommunisme est latent. Les regrets pour son engagement, remords pour sa participation à la défense du système nazi ? Cherchez-les....
En revanche, si les évènements magnifiquement décrits sont vraisemblables, je pense que ce soldat surtout affecté à des tâches de "larbin" (il n'a, à mon avis pas été affecté aussi vite qu'il le prétend à une unité combattante) les a surtout entendu autour des feux de poêle des Isbas d'Ukraine ou d'ailleurs. Il a remplace le "on" par "je" et a pas mal mélangé la chronologie et les lieux (les traversées des fleuves décrites sont presque toujours mal situées dans le temps ou l'espace).
Les autres survivants ne se souviennent pas de lui, ni des évènements tels qu'il les situe et les décrits.
Aucun registre ne porte sa trace (ni en Allemagne, ni en France).
Si le style est très prenant, le fond est trop éloigné de l'exactitude historique.
CM |