L'admiration générale envers Mussolini - Ces extravagantes sœurs Mitford - forum "Livres de guerre"
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Ces extravagantes sœurs Mitford / Annick Le Floc'hmoan

En réponse à -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Doutes de 

L'admiration générale envers Mussolini de Christian Favre le samedi 05 juillet 2008 à 07h23

Dans les années 30, les démocraties européennes, ou ce qui l'en restait (pas tant que ça…) considéraient le communisme comme une sérieuse menace. Face au totalitarisme stalinien, tout pouvoir de réaction obtenait, en tout cas dans un premier temps, l'approbation. Ce fut avant tout le cas du fascisme. En plus on oublie que jusqu'en 1936 Mussolini affichait un antinazisme…musclé.

Christopher Hibbert "Mussolini" : L'auteur a fait la campagne d'Italie dans l'armée anglaise

A propos du nazisme Mussolini déclara que si cette idéologie avait raison alors les Lappons devaient être des surhommes ! Jusqu'en 1936 Mussolini était antinazi, anti Hitler. Il était farouchement opposé aux prétentions allemandes sur l'Autriche. Mussolini, à cette époque n'avait rien contre les Juifs.
Le Duce déclara que Hitler était le véritable assassin de Dolfuss (Chancelier autrichien) et le seul responsable de tout ce qui était arrivé, et en outre: "une horrible créature"…"un dégénéré sexuel."…" un fou dangereux".

Page 105 -106
Il est d'ailleurs certain qu'en Europe comme en Amérique, Mussolini jouissait de plus de considération que Hitler ne s'en assura jamais au cours de son existence. Tant d'écrivains conservateurs et d'hommes publics de premier plan lui avaient accordé des accola¬des enthousiastes et gratuites jusqu'aux premières années 1930, on l'avait louangé si fréquemment et avec si peu d'équivoque qu'il en était arrivé à se prendre sincèrement pour le premier homme d'Etat de son temps. En décembre 1924, sir Austen Chamberlain, alors ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni en visite à Rome, considérait Mussolini comme « un homme merveilleux... oeuvrant pour la grandeur de son pays ». Plus tard on vit souvent lady Chamberlain arborer l'insigne fasciste. En 1927, Winston Churcltill, visitant Rome à son tour, déclara : « Si j'étais Italien je porterais la chemise noire des fascistes » et cette phrase fut amplement diffusée dans la presse. Le Times rapporta les propos suivants que Churchill aurait prononcés au cours d'une conférence de presse : « Je ne pouvais m'empêcher d'être séduit, comme l'ont été tant d'autres avant moi, par la douceur, la simplicité, le calme que manifeste le signor Mussolini malgré tant de respon¬sabilités et de dangers. Tout le monde peut constater qu'il ne pense qu'au bien et à l'avenir du peuple italien, tels qu'il les conçoit, et que rien d'autre n'a d'intérêt pour lui... Si j'étais italien, je serais avec lui de tout mon coeur et l'aurais été dès le début pour triompher avec lui dans son combat contre les appétits bestiaux et les passions du léninisme ». Le lendemain, le Times félicitait Monsieur Churchill d' « avoir compris le véritable esprit du mouvement fasciste ». Lloyd George approuva publiquement le système corporatiste du fascisme qu'il considérait comme « une nouveauté pleine de promesses ». En 1928, le Daily Mail exprima un enthousiasme encore plus emphatique lorsque lord Rothermere déclara dans ses colonnes que Mussolini était « la plus grande figure de notre ère ». Un biographe anglais écrivait dans un livre extrêmement élogieux publié en 1932, que Mussolini était le « plus grand « homme d’Etat de notre temps ». En janvier 1939, le Manchester Guardian avouait partager cette opinion. Ces jugements n'avaient rien d'exceptionnel, des diplomates étrangers et des tou¬ristes, tant officiels que voyageant à titre privé, auxquels Mussolini accordait des interviews dans son cabinet du palais de Venise, étaient impressionnés de la même manière et n'hésitaient pas à le dire. Richard Waslrburn Child, ambassadeur des Etats-Unis à Rome de 1921 à 1924, éprouvait pour le Duce un sentiment de respect proche de l'idolâtrie et dans une préface à la traduction en anglais de Mon autobiographie de Mussolini, l'ambassadeur écrivait : « Il n'a pas seulement réussi à s'assurer et à conserver, une influence quasi-universelle, il a aussi bâti une nouvelle admi¬nistration sur une nouvelle conception de l'Etat. I1 n'a pas seulement changé la vie d'êtres humains, mais il a également transformé leur cerveau, leur coeur, leur esprit. » Child louait l'humanité, 1a sagesse, la vigueur et l'énergie dynamique du Duce et le déclarait « le plus éminent dans son domaine et dans son temps... Lorsqu'on le quitte, on ferme la porte avec l'impression d'emporter un peu de lui dans les plis de nos vêtements ».

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