Je lis toujours Brossat avec intérêt, mais là je trouve qu'il erre dans les grandes largeurs. Je me méfie dès que quelqu'un dit que l'historien doit renoncer à la vérité et que celle-ci est relative (on l'a dit tant et plus à propos des débuts du gaullisme). Elle est, point. Autre chose est de savoir si elle est connaissable, et avec quel degré de probabilité ou d'incertitude. Mais elle est, incontestablement, et elle est une. Le même événement ne saurait s'être déroulé de deux façons différentes... ou plus !
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