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La France "virile" / Fabrice Virgili

En réponse à -8 -7* -6 -5* -4 -3* -2 -1*

et si on pensait un peu ? de 13emeDBLE le mercredi 07 mai 2008 à 15h06

au lieu de ressentir, de condamner avec ses tripes en multipliant les images faciles, sans fondement factuels (dates, lieux, noms des pseudo-exemples cités ?).

L'analyse objective n'a que faire de vos raccourcis trompeurs et maladroits, encore utilisés aujourd'hui pour légitimer l'inexcusable, ni de vos images de propagande agitées devant les yeux pour déchaîner les réactions émotionnelles.

Ce fut une erreur.

Cela n'a aucune excuse (mais cela n'excuse pas ce qui fut commis avant).

Et entrer dans votre raisonnement est le plus court chemin jusqu'à l'horreur (on commence par pleurer sur les messages tél laissés par les condamnés du 11 septembre et on finit souriant, la clope au bec en train de torturer à Abu Ghraib...). D'où ma question, et si on "pensait" au lieu de ressentir et de sur-réagir ?

(message aux modérateurs : désolé du hors-sujet mais je n'ai pas d'autres exemples à l'instant où j'écris, et je veux éviter des exemples manifestement "crispant" comme l'Algérie, ou l'école française de sinistre mémoire, du Chili à l'Argentine...).

La lutte contre le totalitarisme commence par refuser ses méthodes, et donc refuser de répondre à la violence inique par la violence aveugle.

Sinon, c'est l'enchaînement des vengeances (de Sedan 1870 à Sedan 1940) qui ne mène à rien (on le voit avec les vendettas du Proche Orient qui depuis 60 ans n'ont rien changé, à part ajouter des morts injustes aux morts absurdes).

Vengeance de quoi d'ailleurs ?

Les vrais résistants n'étaient que rarement dans la populace donnant libre cours à ses pires penchants.... Les pauvres filles tondues ne savaient la plupart même pas qui était Jean Moulin... Et les foules en délire étaient loin de connaître ne serait-ce que l'existence des camps en juillet et août 44...

à par des raccourcis de paccotille (on dirait presque de la propagande totalitaire), j'attends toujours des réponses à quelques questions de bon sens.

Je résume pour être certain que tous les lecteurs puissent bien réaliser le sens de vos esquives :

En quoi le courroux de commande de résistants de la dernière heure est-il plus excusable que le ressentiment de tout un peuple humilié par le Traité de Versailles ?

Si on commence à trouver des excuses aux uns, il ne faudra pas attendre longtemps avant que des excuses ne viennent aux autres.

Les Droits et Libertés fondamentales sont des valeurs avec lesquelles on ne transige pas. Et s'il arrive que de coupables faiblesses nous amènent à les violer, c'est peut-être explicable, mais cela n'est JAMAIS excusable et doit être condamné avec la plus grande vigueur, ne serait-ce que pour éviter que cela ne se reproduise.

Quelles que soient ses fautes, tout homme (et toute femme) a droit au respect de ses droits et de sa dignité.

C'est pour cela que mes grands-pères se sont battus, l'un dans la 1ère DB et l'autre dans les maquis de la Drôme en 44 (il est passé par l'Ardèche et le Gard pour fuire la Milice). Et si l'un des deux a reconnu avoir parfois commis des "dépassements", comme il disait (il est mort en 2002), il n'a jamais cherché d'excuses et m'a toujours précisé que rien ne justifiait les crimes qu'il avait commis (et pour lesquels il n'a jamais été inquiété).

Dois-je préciser que comme la plupart des résistants, bien évidemment, il a refusé de participer aux "tontes" des collaboratrices horizontales et n'a que mépris pour leurs auteurs qui profitèrent de la situation pour commettre le pire en toute impunité (je répète que la "tondaison" s'est parfois accompagnée de bien d'autres outrages, plus inavouables encore, outre la confiscation des bijoux et biens divers).

Paix à son âme et respect à sa mémoire.

CM

*** / ***

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