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En réponse à -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1en effet! de d.zambon

Troupes maghrébines de Grozibou le vendredi 11 avril 2008 à 13h57

Ayant fréquenté un ancien officier français qui avait participé à l'invasion de l'Allemagne méridionale (Bade-Württemberg, qui comprend, entre autres, les villes de Karlsruhe, Baden-Baden, Bühl, Freiburg, Lörrach et Suttgart) en 1945, je peux vous rapporter ce qu'il m'a dit : (j'ajoute moi-même : les Français, y compris les officiers, étaient presque tous avides de vengeance à divers titres, notamment pour le massacre d'Oradour/Glane). La moindre résistance, même squelettique, de quelque(s) adolescent(s) de 14 ou 18 ans fanatisé(s) par la propagande, par ex. dans un village, avait pour effet l'arrêt immédiat des colonnes françaises, qui n'attendaient que ça. Ensuite, matraquage à outrance par l'artillerie et l'aviation, puis on repartait. Chacun son tour de bousiller l'autre. L'inconvénient de toutes les guerres, c'est que ce sont surtout des innocents et des gens sans défense qui en sont les premières victimes dans chaque camp.

Quand la conquête d'un objectif s'annonçait, ou se révélait, difficile ou coûteuse, on demandait aux troupes maghrébines d'enlever cet objectif (souvent un village ou une ville) à tout prix. En récompense, les soldats pouvaient y faire ensuite tout ce qu'ils voulaient pendant 24 h... Les filles et les femmes blondes, ou au moins à le peau claire, étant au Maghreb (notamment) le fantasme suprême, mais rarement assouvi, de la population mâle, vous imaginez le résultat... Je ne suis pas certain que tout cela accroisse la gloire de la merveileuse armée française. J'ai entendu dire que, à l'origine, la zone française d'occupation en Allemagne (concédée par les seuls USA et prélevée sur leur propre zone) devait comprendre Stuttgart et toute la région mais, certains Américains ayant su (ou vu) ce qui se passait à l'arrivée des Français, ceux-ci ont été priés (par le général Patton, je crois) de déguerpir en vitesse et la zone française fut fortement réduite...

J'ai moi-même été l'objet, en 1965-66 (donc plus de 20 ans après la guerre!) de la haine persistante d'un... camarade allemand, dans notre club sportif (aviron), à Erlangen (Bavière, près de Nürnberg, très loin de Stuttgart). J'avais 24 ans (4 ans en 1945). D'habitude, rien de ce genre ne se passe à l'intérieur d'un club sportif, surtout d'aviron! A toute occasion, il me faisait des réflexions hostiles sur les sales Français. A l'époque, je me demandais ce qu'il me voulait ; je ne le lui ai jamais demandé et j'ai mis cela sur le compte de la vieille hostilité entre Français et Allemands, mais je suis à présent persuadé que les "évènements" de 1945 étaient à l'origine du comportement de ce bonhomme. Nous n'en sommes jamais venus aux mains (je suis très costaud et très pacifique), probablement parce que j'étais beaucoup plus grand que lui. Les Bavarois sont souvent (pas toujours) assez petits, trapus et costauds. Tous les autres membres de ce club, des dizaines, avaient un comportement normal, voire sympathique, à mon égard. Ceux qui avaient participé à la guerre étaient conscients des atrocités allemandes. Même s'ils étaient au courant de ce qui s'était passé en 45, ils comprenaient bien que je n'en pouvais mais (et réciproquement pour les jeunes Allemands âgés de moins de 16 ans en 1945, auxquels on ne peut pas reprocher ce qu'ont fait les nazis). Il est vrai, tout de même, qu'une unité française (une partie de la 2e DB, sauf erreur), a envahi une partie du sud de la Bavière, avançant jusqu'au dernier recoin : Berchtesgaden (900 m d'altitude), dans les Alpes, tout près de l'Autriche, où se trouvait le repaire de Hitler (détruit par de puissants bombardements aériens des Américains et p-ê des Britanniques (?) - Hitler est resté à Berlin à la fin de la guerre, il n'était donc pas à Berchtesgaden.

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes