Misch en l'occurrence n'apporte pas grand-chose, à part peut-être le témoignage de Platzer que je n'ai, sauf oubli, pas trouvé autre part (mais l'oubli est très possible, car je n'ai pas travaillé sur ce dossier depuis un moment).
Hitler a piqué une grosse colère, devant force témoins. Elle pouvait fort bien être feinte et certains arguments pour décider le contraire laissent pantois (voir le lien).
Ce qui m'incline très fortement vers l'idée contraire, c'est ce que je sais des rapports entre Hess et Hitler. L'admiration du premier n'avait d'égale que sa subordination. C'est un exécutant énergique et sûr (jusqu'à sa mort), en aucun (autre) cas un politique capable d'initiatives. Alors il en aurait pris une, une fois, en cachette de son idole ? Mieux, il lui aurait fait un petit dans le dos sur la question entre toutes capitale des rapports germano-britanniques ?
Supposer qu'il a agi de sa propre initiative, sans rien dire et en croyant bien faire, c'est prêter au couple Hess-Hitler les rapports de Rantanplan et de Joe Dalton !
|