Radio-Londres - 22 octobre 1941 Le drame des 50 otages - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

22 octobre 1941 Le drame des 50 otages / Franck Liaigre

En réponse à -11 -10 -9 -8 -7* -6 -5 -4 -3 -2
-1Les Français en 1940 n’étaientt pas résignés de Serge Desbois

Radio-Londres de Serge Desbois le dimanche 27 mai 2007 à 15h08

Diffusé en français à l’intention de la France occupée, Radio-Londres émettait à mon avis, entre 19 h et 19h 30 et dès 1940.

Il y avait plusieurs millions de postes de TSF en 1940 ; c’est dire que nous connaissions bien De Gaulle et la France libre.

Malgré le brouillage des Allemands, en plaçant l’oreille près du poste ( les familles se groupaient autour) et pour la plus part des installations, nous pouvions suivre l’émission à peu près.

Au départ l’émission commençait comme ceci : « Français, Française, aujourd’hui Xèmè jours de la lutte du peuple français contre l’oppression »

Suivait ensuite la première strophe de la 5 ème symphonie de Bethoven suivi de « Chantez le V » comme victoire.

Enfin l’émission pouvait commencer.

Les nouvelles étaient brèves : par exemple « Monsieur Mackensie king (1er ministre du Canada), monsieur Winston Churchill et monsieur Franklin-Delano Roosvelt se sont réunies au château Fontenac au Québec pour discuter des problèmes de l’heure * » (expression employée à cette époque )

Ou encore : « Le général De Gaulle et monsieur Winston Churchill ont eu un entretien particulier… » Pas plus.

Suivaient ensuite les nouvelles des divers fronts : « Les combats font rage sur le Niepr où les divisions allemandes ont reculé pour former une nouvelle ligne de front » ou bien « l’armée américaine qui à débarqué à Anzio (Italie) s’accroche contre les divisions allemandes » On pouvait ainsi suivre sur la carte et montrer que l’Allemagne reculait partout.

Venait ensuite la chronique de Maurice Schumann qui de sa belle voie venait nous exhorter à tenir le coup. Plusieurs centaines d’articles au cours de ces 4 années

Puis c’était Pierre Dac qui , sur l’air de la « chucaratcha » nous entonnait ;

« Radio Paris ment
Radio Paris ment
Radio Paris est allemand »

Enfin c’était les « messages personnels », c’est à dire les messages pour les résistants auxquels nous ne comprenions rien « Les cerises seront mûres la semaine prochaine… »

Cette émission durait une demi-heure.

Et puis un jour sortant du lycée vers midi et quart, ma mère m’attendait au bout de l’impasse ( rue Beauséjour) à Chateauroux, ce qu’elle ne faisait jamais. Est-il arrivé quelque chose à mon père. Je fonçais avec mon vélo. Ma mère m’a dit à voie basse : « Ils ont débarqué » C’était le 6 juin 1944.

* Cette réunion était capitale, elle a décidé que les alliés débarqueraient en Europe. Il y a une plaque apposée sur le mur du Château Frontenac au Québec. Bien entendu cette nouvelle complètement anonyme est passée inaperçue à nos oreilles

*** / ***

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