Jean-Louis Crémieux-Brilhac.... - Juin 40 - La Négociation secrète - forum "Livres de guerre"
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Juin 40 - La Négociation secrète / Jean-Pierre Besse - Claude Pennetier

En réponse à
-1Les sabotages : mythe ou réalité ? de Francis Deleu

Jean-Louis Crémieux-Brilhac.... de Laurent Laloup le lundi 09 avril 2007 à 17h45

Bonjour à tous,

Jean-Louis Crémieux-Brilhac, consacre plusieurs chapitres sur les sabotages communistes dans les industries militaires, . L'un d'eux s'intitule « une cinquième colonne dans les usines ? »
L'auteur atteste de cas de sabotages et de la violence des tracts communistes distribués clandestinement. Mais il relativise le nombre de ces sabotages et leur rôle dans la défaite.
Il aborde entre autres, le cas de ces chars sabotés par leur dynamo. Il cite l'enquête de la Sureté nationale, qui diagnostique parfaitement l'origine des malfaçons. Cependant, l'assertion du « char anéanti et l'équipage fait prisonnier » semble relevée de la légende ou de l'exploitation politique d'après-guerre

Voici la conclusion du dernier chapitre concernant « le front des usines »:


 Pour le gouvernement et les industriels, cette relative innocuité de l'action subversive était due à la rigueur de la discipline de guerre : la « guérilla communiste » dans les usines pouvait « reprendre immédiatement son efficacité si les autorités ne continuaient pas à faire preuve de énergie». C'était trop simplifier les choses. Nul doute que si la direction communiste avait voulu inciter au sabotage, les atteintes à la production auraient été autrement nombreuses et voyantes.
Il faut admettre que le caractère ponctuel de l'action subversive a tenu, pour une part, à la prudence des consignes auxquelles est revenu le PCF, une fois refermée la parenthèse finlandaise, même si le ton de sa propagande restait aussi violent. Il a tenu aussi à la conscience professionnelle des ouvriers. « L'esprit général de la main-d'œuvre était transformé et était meilleur qu'avant la guerre », a cru pouvoir affirmer le coordinateur de la sécurité industrielle Jeaubreau à l'instruction du procès des responsables de la défaite : « À Lyon, par exemple, ajoutait-il, il a suffit de l'internement de 70 meneurs pour transformer radicalement l' esprit de la population ouvrière. » C'est ce que confirment des ingénieurs qui ont vécu cette époque ou, dans le cas de Renault, un grand patron tel que François Lehideux. 


Cordialement
Laurent

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