Bonsoir David, bonsoir à tou(te)s,
Dans le cadre des sabotages des moteurs d'avions aux usines Farman, l'enquête conduira à l'arrestation de douze ouvriers. Jugés le 27 mai 1940, ils seront lourdement condamnés par le troisième tribunal militaire de Paris. Les quatre principaux saboteurs seront condamnés à mort et transférés à Bordeaux.
Ensuite les versions divergent. Selon les uns, les condamnés auraient été fusillés au fort du Hâ. Selon les autres, ils auraient été libérés par les Allemands avant l'exécution de la peine.
Selon toute vraisemblance, ils seront libérés par les Allemands puisque l'on retrouve la trace de l'un d'eux .... déporté plus tard en raison de ses activités dans la Résistance.
Pour la petite histoire vue par le petit bout de la lorgnette.
- L'un des condamnés à mort fut gracié pour la seconde fois. Déjà condamné en 1930 pour sabotage sur un navire de guerre pendant son service militaire, il bénéficia d'une mesure d'amnistie et fut présenté par le Parti communiste dans les meetings anti-militaristes.
- Ironie du sort, le policier qui mena l'enquête aux usines Farman fut inculpé d'intelligence avec l'ennemi.
Bien cordialement,
Francis. |