Pour sa première uchronie, intitulée Le complot contre l'Amérique, le romancier septuagénaire frappe très fort : Lindbergh remporte les élections de 1940 en écrasant Roosevelt, signe aussitôt un pacte de non-agression avec Hitler rencontré en Islande puis reçoit Ribbentrop à la Maison-Blanche et entame une subtile persécution antisémite, divisant la communauté juive et angoissant l'auteur, âgé d'une huitaine d'années.
Mais apparemment il y a aussi une parodie du présent : lors des premières émeutes dans le style de la nuit de Cristal, des citoyens américains un peu plus conscients que les autres demandent "Où est Lindbergh ?", ce qui rappelle quelque chose.
Je ne vous raconte pas la fin ! |