Joffre, un âne? - Joffre l'âne qui commandait des lions - forum "Livres de guerre"
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Joffre l'âne qui commandait des lions / Roger Fraenkel

 

Joffre, un âne? de debrose le mardi 25 juillet 2006 à 17h04

La thèse de M. Fraenkel atteste au moins d’une chose : que l’intéressé n’a aucune expérience directe ou indirecte du commandement ! A l’actif du bilan de JOFFRE, en effet, doit figurer le fait, incontestable, que les armées françaises ne se sont désunies à aucun moment après les premiers revers, et ce malgré la relève et le remplacement, décidés par lui, de deux commandants d’armée, de plusieurs commandants de corps d’armée, et d’un grand nombre de commandants de divisions. Remplacer, en pleine retraite, un général sur trois sans que la capacité combative de l’ensemble soit entamée est, pour un général en chef, une performance tout à fait exceptionnelle dont on ne voit aucun autre exemple dans l’histoire.

M. Fraenkel semble tenir pour quantité négligeable, aussi, l’organisation remarquable des transports, mise en place sous l’autorité directe de JOFFRE lui-même dès le temps de paix, et grâce à laquelle ont pu s’effectuer, au cours des premières semaines de la campagne, les déplacements nombreux d’unités qui ont mis en place le dispositif qui a été victorieux sur l’Ourcq et la Marne. GALLIENI était certainement meilleur stratège que JOFFRE, mais sa vision géniale fût restée lettre morte si JOFFRE et son état-major n’avaient pas été capables, en pleine retraite, de constituer les armées de MAUNOURY et de FOCH.

Un troisième mérite indiscutable de JOFFRE, et qui compte, est l’autorité acquise sur le Maréchal FRENCH, Commandant en chef allié qui ne lui était pas subordonné. Là où le général LANREZAC, bien meilleur tacticien et stratège que lui-même, mais beaucoup plus nerveux, ne voyait qu’un Corps expéditionnaire ayant « encore foutu le camp », JOFFRE a su voir un élément à intégrer à son dispositif et réussi, par son insistance calme, et quoique ne parlant pas l’anglais, à l’y intégrer effectivement.

JOFFRE, évidemment, n’était pas un surhomme ! Pour autant, il était certainement très loin d’être l’« âne » que prétend M. Fraenkel et celui-ci, dans sa prétention de « réduire en poussière la statue … d’un vampire enflé d’une gloire usurpée et imposteur consacré », me paraît le rapprocher dangereusement, lui-même, de la catégorie peu gratifiante des « stratèges du café du Commerce ».

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