F.D. écrit : "Voilà que Nicolas redevient (je parle de ses trois derniers messages) très logorrhéique, tout en plaidant qu'il manque de temps pour deux développements annoncés très durs pour moi, dont l'un déjà écrit. Nous languissons, je suppose, tous autant que nous sommes ! Alors pourquoi revenir sempiternellement sur les mêmes choses ?"

Remarques sans pertinence.



F. D. ajoute : "Il y a du nouveau, il est vrai, si l'on peut dire, avec la citation du vieux message de Gilles (paru où, déjà ?). Ces choses estivales étaient en effet un peu différentes dans mon souvenir (d'où l'utilité du débat)."

Ce qui était, effectivement, différent, ce sont vos propres termes.

Vous étiez favorable à une extension du concept de "négationnisme" à la négation de l'agressivité hitlérienne. De nos jours, vous faites croire que vous étiez partisan de son extension à d'autres meurtres de masse et génocides.

Vous avez donc joué sur les mots. Problème de mémoire, François ?



F. D. poursuit : "Il y a bien des gens qui ont voulu réduire "négationnisme" à ce qu'ils appellent la "Shoah", ou j'ai rêvé ? Quoi qu'il en soit, le sens aujourd'hui déborde irrésistiblement les génocides ainsi que les crimes contre l'humanité, et c'est bien normal."

Mais le terme désigne depuis des années les négateurs desdits génocides et meurtres de masse ! En ce qui concerne le génocide arménien, les négationnistes Bernard Lewis et Gilles Veinstein étaient qualifiés comme tels dans les années 90 !



F. D. ironise : "Il y a dans les souhaits d'alors de Gilles, que je comprends, un côté "barrage contre le Pacifique"."

Soyez plus clair.



F. D. ironise encore : "D'autre part, je viens de faire une recherche google toute simple : combien d'occurrences du mot anglais "negationism" et combien de "revisionism" ? C'est environ du simple au décuple."

Essayez les termes "Holocaust/Genocide Denial". Ou "Holocaust/Genocide Denier". Ou "Holocaust/Genocide Deniers"...



F. D. précise : "J'aurais cru moins encore ! Il y a un taux de pénétration du concept de Rousso dans la langue de Shakespeare (qu'il me pardonne !) tout à fait intéressant. Reste que "négationnisme" est un mot plus précis et nécessairement moins large que "révisionnisme". Il désigne la négation franche et massive d'un fait établi."

Le terme désigne plutôt la négation d'un meurtre de masse.



F. D. achève enfin : "Ce qui n'a guère progressé, c'est la stigmatisation, comme elle le mériterait, de l'attitude de Taylor (AJP), l'Anglais qui trouvait toutes sortes de causes à la SGM hormis l'agressivité hitlérienne."

Que Taylor raconte des inepties n'en fait pas un partisan des négationnistes, François.