L'exemple des années de plomb est en effet bien choisi. Les Licio Gelli et autres pontes d'oragnisations secrètes ont réussi, avec l'aide américaine (aucun anti-américanisme dans mon esprit mais j'ajouterai que la Mafia a été réintroduite dans la Péninsule par leurs soins; à leur décharge, elle y serait revenue d'elle-même après la disparition du fascisme)à imposer leurs choix. D'un autre côté, les extrémistes de gauche terroristes (on les aime, en France, et on en a recueilli, comme Cesare Battisti: tuer au nom de la "lutte des classes", ça a toujours mis la larme à l'oeil à certains) ont sapé une véritable construction d'une gauche italienne unie et créative, en totale rupture avec Moscou, et ils étaient les seuls à le faire en Europe occidentale à l'époque. Mais j'ai toujours l'impression que de tels actes ne sont possibles que dans les Etats à la démocratie encore juvénile. Mais peut-être suis-je naïf. |