> Hans Hausamann a réussi à taire ses sources; en bon
> contrôleur de réseaux clandestins, il a protégé ses agents,
> ses "Joe".
> Des informateurs de Rado étaient aussi en contact avec
> Hausamann tout en renseignant Rœssler... !
En fait, je me demande si Rössler n'était pas un agent d'Hausamann - mais Hausamann devait le nier à tout prix, pour éviter les ennuis avec sa hiérarchie et ne pas stimuler la paranoïa soviétique. Moscou aurait peut-être vu d'un autre oeil ces renseignements issus, non pas de taupes contrôlées par un réseau communiste, mais d'un membre (et quel membre !) des services d'espionnage bourgeois de l'Ouest corrompu... On sait que les Soviétiques se sont méfiés, d'inégale manière, de leurs agents en poste à l'étranger, du fait précisément de leur situtation d'agents... en poste à l'étranger : Staline a traité Sorge de "merde idéologique" (crois-je) et Philby n'a jamais pu effacer certaine méfiance de la part de gradés du KGB. Pour reprendre une expression d'un très grand film d'espionnage, "le serpent a goûté au fruit défendu". |