Poche de Colmar : temoignage - Freefrench - forum "Livres de guerre"
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Freefrench / Jacques Ghémard

 

Poche de Colmar : temoignage de Laurent Laloup le mardi 03 août 2004 à 15h40

Je souhaite partager avec les visiteurs du site, ce saisissant et rare témoignage d’un acteur des terribles combats d’Alsace.
L’auteur est Roland Hoerd de la 2e DB (501e RCC) et j’ai trouvé ce court extrait instructif de ce qu’étaient les combats hivernaux de la poche de Colmar.(secteur de Grussenheim où combattit également la 1e DFL)

« Nous étions le 26 janvier, tout autour de nous l’étendue blanche, avec de temps a autre des tâches noires ; des carcasses de chars qui brûlent ou qui avaient brûlé, chars de chez nous ou chars allemands. Chaque fois que nous voyions un char de chez nous, nous essayons de deviner le nom pour en connaître l’équipage qui a vécu ce drame. Nous sommes continuellement harcelés par des tirs d’artillerie, de mortier, de rafales de mitrailleuses, impossible de mettre le nez hors du char. Moi, comme tireur de "l’Arcis-sur-Aube", je regarde avec effroi l’infanterie, la Légion qui attaquent dans cette neige et qui se font hacher par les tirs de mortiers qui tombent avec précision sur eux. Aucun abri naturel, je les vois s’enterrer dans la neige pour échapper à la vue des guetteurs qui dirigent le tir, ils se sauvent dans un petit bois, à peine ont-ils pénétrer dans le bois que les tirs se concentrent sur le bois. Nous sommes là et ne pouvons rien faire, les éclats de ferraille tintent sur notre char, il fait froid, il y a des obus qui tombent, alors nous avons les douilles vides de nos obus que nous « remplissons » et hop, par dessus bord...........
Pendant deux jours nous avons vécu des moments de tension terrible ; mais ce n’est rien à coté de ce que nous apercevions du haut de notre char : les civils qui venaient des villages environnants par le froid sibérien, essayant de fuir ce déluge de feu et de mitraille, scènes horribles à voir sans pouvoir y faire quelque chose. »


Extrait de « Souvenirs de Grussenheim – Période 1939-1945, par Jeanne Heitlzer

Amicalement

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