le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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1e DFL - Première Division Française Libre - France libre |
- | La Division de la France Libre. Commença à exister avant d'exister, pour la tentative de débarquement à Dakar. Combattit en Erythrée sous le nom de Brigade d'Orient. Trouva enfin son nom en mai 41, mais pour combattre d'autres Français obéissant fidèlement à Vichy qui obéissait aux Allemands. Fut aussitôt dissoute pour renaître sous forme de deux brigades dont l'une s'illustra à Bir Hakeim. Retrouva son nom en Tunisie pour en être bientôt chassée par ceux qui avaient encore du mal à choisir entre Vichy et de Gaulle. Fut rebaptisée par les mêmes 1e DMI, mais toujours 1e DFL pour ceux qui continuèrent avec elle une route meurtrière qui passa par l'Italie, les côtes de Provence, la Vallée du Rhône, les Vosges, l'Alsace et les Alpes. Cessa d'exister aussitôt sa tâche accomplie mais est toujours vivante pour ceux qui l'ont fait vivre et pour ceux qui l'apprécie.
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2e DB - Deuxième Division Blindée - France |
- | Division mythique et pourtant bien réelle commandée par le général Leclerc. Symbole politique du renouveau et de la réunification de l'armée française. Elle n'est qu'une des 8 divisions françaises qui débarqueront en août 1944 et participèrent à la libération de la France avec les Alliés, mais elle les a un peu éclipsées. Elle est principalement connue pour la libération de Paris et Strasbourg qui furent pourtant ses combats les plus faciles.
La 2e DB fut divisée en 4 groupements tactiques (GT) désignés par l'initiale du nom de leur commandant.
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- | Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).
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- | 2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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RCC - Régiment de chars de combat - France |
- | Les RCC furent créés par transformation des RAS (Régiments d'artillerie d'assaut) lors du transfert de l'arme à l'infanterie en 1920. Intégrée à l'infanterie comme subdivision d'arme, les RAS sont devenus alors des RCC. A la mobilisation en 1939, les RCC ont formé des Bataillons ou des Compagnies de chars autonomes de combat.
Le 1 juillet 1943, les 1e; 2e et 3e Compagnies des chars de combats de la France Libre se rassemblent et donnent à nouveau naissance au 501e RCC, du nom du plus ancien Régiment de chars de combat français.
Le 501e RCC est titulaire de la Croix de Libération :
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Dans ce texte : Poche de Colmar : temoignage de Laurent Laloup le mardi 03 août 2004 à 15h40
Je souhaite partager avec les visiteurs du site, ce saisissant et rare témoignage d’un acteur des terribles combats d’Alsace.
L’auteur est Roland Hoerd de la 2e DB (501e RCC) et j’ai trouvé ce court extrait instructif de ce qu’étaient les combats hivernaux de la poche de Colmar.(secteur de Grussenheim où combattit également la 1e DFL)
« Nous étions le 26 janvier, tout autour de nous l’étendue blanche, avec de temps a autre des tâches noires ; des carcasses de chars qui brûlent ou qui avaient brûlé, chars de chez nous ou chars allemands. Chaque fois que nous voyions un char de chez nous, nous essayons de deviner le nom pour en connaître l’équipage qui a vécu ce drame. Nous sommes continuellement harcelés par des tirs d’artillerie, de mortier, de rafales de mitrailleuses, impossible de mettre le nez hors du char. Moi, comme tireur de "l’Arcis-sur-Aube", je regarde avec effroi l’infanterie, la Légion qui attaquent dans cette neige et qui se font hacher par les tirs de mortiers qui tombent avec précision sur eux. Aucun abri naturel, je les vois s’enterrer dans la neige pour échapper à la vue des guetteurs qui dirigent le tir, ils se sauvent dans un petit bois, à peine ont-ils pénétrer dans le bois que les tirs se concentrent sur le bois. Nous sommes là et ne pouvons rien faire, les éclats de ferraille tintent sur notre char, il fait froid, il y a des obus qui tombent, alors nous avons les douilles vides de nos obus que nous « remplissons » et hop, par dessus bord...........
Pendant deux jours nous avons vécu des moments de tension terrible ; mais ce n’est rien à coté de ce que nous apercevions du haut de notre char : les civils qui venaient des villages environnants par le froid sibérien, essayant de fuir ce déluge de feu et de mitraille, scènes horribles à voir sans pouvoir y faire quelque chose. »
Extrait de « Souvenirs de Grussenheim – Période 1939-1945, par Jeanne Heitlzer
Amicalement *** / *** |