Bonsoir,

J'ai pris connaissance avec grand intérêt de votre contribution et y suis d'autant plus sensible que, français par ma mère mais suisse par mon père, je suis né à l'hôpital de... Billens, juste à côté de Romont où mon grand-père (paternel) était pharmacien.
Je ne savais pas que Schellenberg avait été hospitalisé à Billens sous le nom de Kowalki.

Après cette note personnelle, d'après les lettres que vous mentionnez, il semble que le Dr Fancis Lang dans ses Mémoires d'un médecin de campagne 1940-1990, a abordé de façon précise les relations privilégiées qui lièrent durant la guerre le chef du SR helvétique R. Masson et W. Schellenberg, le futur chef de tous les services secrets nazis après la neutralisation de l'amiral Canaris et la prise de contrôle - un contrôle relatif - de l'Abwehr par le SD en 1944.

Ce livre de Mémoires relativement récent (1991) apporte-t-il des éléments nouveaux susceptibles d'éclairer les relations entre les deux chefs des renseignements durant la guerre ?
J'essaie de trouver des sources sur les contacts répétés entre les deux hommes du secret afin de savoir s'ils ont pu avoir accès à des informations très sensibles - venant des deux côtés - qui auraient permis au chef nazi de sortir de la guerre avec des "biscuits" pour les Alliés ?
Comment Schellenberg a-t-il négocié sa sortie ?
(Je vais essayer de trouver le livre du Dr. Lang à Genève.)

Encore merci de votre message et bien cordialement,

René Claude