Bonsoir.
je continue ici pour donner quelques informations tirees de l'Historique des Goums Marocains par le Colonel Bertiaux et le Lt.colonel Jouin (Supplement au bulletin de liaison de la Koumia- Association des A.I. et des goums. 1966).
Les auteurs indiquent en introductions:
" ...en mai 1940 bien qu'il ne restat plus que le strict minimum pour assurer la defense du sud Tunisien et de la ligne Mareth, le General gamelin demanda encore deux divisions au General Nogues, commandant le theatre d'operations d'Afrique du Nord.
Quand il vit la tournure que prenaient les evenements sur l;e front Francais, ce dernier insista tres vivement, a maintes reprises pour qu'on lui laissat des troupes et meme que que l'on dirigeat sur l'A.F.N. quelques divisions pour la poursuite de la lute en Afrique. Il alla meme jusqu'a envoyer en mission en metropole trois officiers de son etat major pour faire embarquer par tous les moyens le maximum de mmateriel de guerre moderne a destination de l'Afrique du Nord. Malheureusement personne ne voulu t suivre ses avis et ses representants furent mis aux arrets de fortresse en France pour avoir recupere du materiel malgre les ordres donnes!... Des barteaux charges de troupes et d'armement, partis de Port Vendres pour Alger et Casablanca recurent l'ordre de faire demi-tour et de rejoindre leur port de depart.
Apres avoir fait des demandes pressantes et repetees aupres du gouvernement du general petain et du general Weygand pour venir poursuivre ou laisser poursuivre la lutte en Afrique du Nord, le general Nogues avait fini par accepter l'armistice en "...remplissant pour empecher la France d'etre coupee en deux une mission de sacrifice qui couvre mon front de honte..."
Mais auparavant , il avait obtenu l'assurance qu'aucun des territoires de l'Afrique du Nord ne serait occupe par l'ennemi, et qu'une Armee Francaise y serait entretenue pour les defendre contre toute agression..."
Pour terminer j'attache les dernieres lignes de la preface du General Guillaume pour cette publication interessante qui malheureusement parle plus des goums que des Affaires Indigenes, service special sans qui rien n'aurait pu etre fait.