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Un château en Allemagne - Henry Rousso
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

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le Glossaire de Francis a trouvé :


Bridoux (Général) - France
-

(1888-1955) Général Bridoux , secrétaire d'Etat à la Guerre du 18 avril 1942 au 27 mars 1943, date à laquelle son portefeuille est intitulé Défense nationale et Aviation. II siégera comme ministre commissaire aux Prisonniers de guerre à Sigmarin­gen, dans la commission gouvernementale créée par Brinon. Incarcéré en mai 1945, il s'évadera du Val-de-Grâce en juin 1947 et trouvera refuge en Espagne.


Brinon (Fernand de) - France
-

(1885-1947) Fernand de Brinon était désigné, le 3 novembre 1940, comme chargé de mission à Paris avec rang d'ambassadeur et recevait, le 18 décembre, le titre de délégué général du gouvernement français pour les territoires occupés. Avant guerre, il avait été rédacteur aux "Débats" jusqu'en 1930, puis directeur du quotidien financier "L'Information" jusqu'à sa démission en novembre 1938. Premier journaliste français à interviewer le chancelier Hitler ("Le Matin" du 22 novembre 1933), il a été membre du comité directeur de France-Allemagne fondé en 1935 par Otto Abetz. Membre du comité d'honneur du groupe Collaboration, il fait aussi partie du comité de fondation de la LVF, dont il deviendra le président en 1943. En septembre 1944, à Sigmaringen, Brinon sera président de la Commission gouvernementale formée avec Luchaire, Darnand, Déat et Bridoux. Il sera condamné à mort et exécuté en avril 1947.


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Doriot (Jacques) - Vichy
-

(1898-1945). Député communiste en 1922, Secrétaire général de la Fédération françaises des Jeunesses Communistes en 1923, maire de St-Denis en 1930, Jacques Doriot est exclu du Parti Communiste en 1934 pour avoir pratiqué une politique unitaire avec les socialistes.
En 1936, il fonde le PPF (Parti Populaire Français) d'inspiration nationaliste, fasciste et anticommuniste. Pendant la guerre, Doriot et son parti préconise une politique de collaboration avec l'Allemagne. En septembre 1941, il s'engage dans la LVF (Légion des Volontaires Français) et combat sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand. Le 22 février 1945, il est tué dans sa voiture, mitraillée sur une route allemande par un avion.


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Luchaire (Jean) - France
-

(1901-1946). Jeune radical dans les années vingt, Jean Luchaire ambitionnait de moderniser le radicalisme ainsi qu'il l'écrivait dans "Une génération réaliste". Rédacteur au "Matin", au "Petit Parisien", rédacteur en chef de "L'Ere nouvelle", de "La Volonté", de "L'Europe nouvelle", il fut directeur-fondateur de "Notre Temps", périodique briandiste financé par le Quai d'Orsay. Militant pour la réconciliation franco-allemande et ami d'Otto Abetz depuis 1930, il devient membre du Comité France-­Allemagne. En août et septembre 1940, il fit fonction de rédacteur en chef du "Matin", qu'il abandonna pour fonder avec des subventions allemandes son propre quotidien, "Les Nouveaux Temps", puis un magazine, "Toute la vie" ainsi que l' "hebdomadaire des temps nouveaux". Sous les auspices allemands, il créa la Coopérative des journaux français, en septembre 1940, devint président de la Corporation nationale de la presse française (zone nord), en 1941, puis coprésident, en 1942, du Comité national de coordination de la presse française regroupant les deux zones. En septembre 1944, à Sigmaringen, il sera commissaire à l'Information et à la Propagande; en février 1946, il sera condamné à mort et exécuté.


Marion (Paul) - France
-

(1899-1954). Militant communiste depuis 1921, Paul Marion accède en 1926 au comité central du Parti communiste. Chargé des services de propagande, il résida à Moscou de 1927 à 1929. Après avoir rompu avec le PC en 1929, il devint, en 1933, néo-socialiste, porte-parole du Parti Populaire Français de Doriot. Il en démissionne en 1939. Le 24 février 1941, il est nommé secrétaire général adjoint à la vice-présidence du Conseil chargé de l'Information. Quelques mois plus tard, le 11 août 1941, il reçoit le poste de secrétaire général à l'Information et à la Propagande du régime de Pétain. Puis successivement secrétaire d'Etat à l'Information (18 avril 1942), et secrétaire d'Etat auprès du chef du gouvernement (6 janvier 1944).
Condamné aux travaux forcés à perpétuité en décembre 1948, il bénéficiera d'une grâce médicale peu avant sa mort.


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


LVF - Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme. - Vichy
-

Créée en 1941, la LVF recrute des soldats français qui, sous l'uniforme nazi, combattent essentiellement sur le front de l'Est aux côtés des Allemands.
Dissoute en 1944, les membres de la LVF, seront intégrés dans une division SS connue sour le nom "La Division Charlemagne".


PPF - Parti Populaire Français - Vichy
-

Fondé en 1936 par Jacques Doriot, transfuge du Parti Communiste. Se disant néo-socialiste (communiste nationaliste), le PPF se rallie à Pétain et prône la collaboration avec l'Allemagne nazie.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Un château en Allemagne

Siglaringen 1944-1945

Henry Rousso

Un château en Allemagne est le premier livre d’Henry Rousso, paru une première fois en 1980. Il est réédité avec une préface inédite de l’auteur.

En septembre 1944, le premier convoi français arrive à Sigmaringen et, à tout seigneur tout honneur, en débarquent Pétain accompagné de sa femme et d'une petite suite de fidèles. Ils seront bientôt suivis par toute la clique des collaborationnistes qui tenteront de maintenir vivante une certaine idée de la France.
D'une plume alerte, le plus souvent ironique, Henry Rousso raconte les tribulations de ce petit monde déjà condamné par l'histoire et se disputant les derniers lambeaux d'un Vichy exilé dans un décor d'opérette.

Présentation de l'éditeur.

Sigmaringen, Allemagne, 1944-1945. 
Les collaborationnistes en fuite se sont donné rendez-vous dans cette petite bourgade surplombée par le château des Hohenzollern où loge Pétain, emmené dans leur retraite par les Allemands. Le vieux Maréchal y côtoie, sans jamais le rencontrer, Pierre Laval et plusieurs de ses ministres, eux aussi captifs. Une petite coterie tente de constituer une mascarade de la « France libre ».  Au café, on croise Céline, Rebatet et de nombreux journalistes et écrivains compromis par quatre années de collaboration. Les membres de la frange armée de la Milice et leurs familles, sous la conduite de Darnand, y ont aussi trouvé refuge. Enfin, Doriot, le chef du PPF,  joue son jeu personnel dans ce théâtre d’ombres où l’on prétend maintenir une certaine idée de la France. Cette chronique haute en couleur se fonde sur une large documentation, souvent inédite. Avec un humour corrosif, l’auteur fait revivre les illusions et les déceptions, les angoisses alimentaires, les grands projets et les petites joies d’une « France allemande » qui, pour échapper à l’épuration, va sombrer avec le IIIe Reich.

Table des matières.

PREMIÈRE PARTIE - L'« ÉTAT »

Chapitre 1. - Le roi, les princes et la cour.
- Aux marches du palais : Sigmaringen.
- Un roi déchu : Philippe Pétain.
- Le maire du palais en disgrâce : Pierre Laval.
- Des ministres en congé de Collaboration.
- Les princes régnants : les membres de la Commission gouvernementale.
- La cour des miracles : la vie quotidienne à Sigmaringen.
Chapitre II. - L'enjeu.
- L'antichambre d'un château : l'agonie du régime (1943-1944).
- Les princes chez l'empereur : rencontres au Grand Quartier général de Hitler (23 août - 1er septembre 1944).
- Ribbentrop / Brinon.
- Ribbentrop / Darnand.
- Ribbentrop / Déat, Marion.
- Ribbentrop / Doriot (1er).
- Ribbentrop / Doriot (2e)
- Ribbentrop / Brinon, Déat, Darnand, Marion.
- Ribbentrop / Brinon.
- Hitler / Brinon, Déat, Doriot, Darnand, Marion.
- Les princes en action : recherche d'une légitimité.
- Sigmaringen, capitale de la France (Allemagne).
- Un prince qui aboie : Jean Luchaire et la propagande.
- Des princes voyageurs : Darnand, Déat, Bridoux.
Chapitre III. - L'espoir.
- Les violons de l'automne : novembre à Sigmaringen.
- Le retour en Terre promise : dans les valises de Rundstedt (décembre 1944 - janvier 1945).
- « Bonne année, monsieur Doriot ! » Les conséquences politiques de l'offensive des Ardennes.
- Une capitale ? ... un poulailler ! Les dernières péripéties.
DEUXIÈME PARTIE - LES COMBATTANTS.
Chapitre IV. - Une « Force française libre » : la Milice.
- Du maintien de l'ordre à la fuite désordonnée : l'été 1944.
- « Tu seras S.S. comme ton chef ! » L'éclattement.
- D'un camp à l'autre : la dispersion.
Chapitre V. - Le combat « européen » : la division Charlemagne
- Des anciens de la L.V.F. aux novices de 1944 : les antécédents.
- « Charlemagne nous voilà ! »
- Mourir pour les Poldèves ....? Mourir pour les Teutons ...? Mourir pour Dantzig !
Chapitre VI. - Le rival : Jacques Doriot et le Parti populaire français.
- En train, en voiture, ... à bicyclette : l'inévitable retraite.
- Un État dans l'« État ».
- La parole et la bombe ; le PPF en action.
- La voix des ruines.
- Le Parisien de Constance.
- Le terroriste.
- L'unité retrouvée : le Comité de la libération française.
- La mort du chef.
TROISIÈME PARTIE : LES OTAGES.
Chapitre VII. - Les fantômes dans les Stalags.
- Vichy et les prisonniers de guerre.
- L'Aveugle, le Maréchal et le Prisonnier.
- Des proies faciles : la propagande dans les Stalags.
Chapitre VIII. - .... Et dans les usines.
- Papa Bruneton et les déportés du travail.
- Continuer ?
- L'offensive de Sigmaringen : « O.P.A. » sur les travailleurs.
- « Les travailleurs sont des soldats ... »
Conclusion : L'Allemagne comme Carthage ...
- Les chrysanthèmes du lac de Constance.
- Quitter le navire.
- Carnet.

 

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