le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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SGM - Seconde Guerre Mondiale |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte :Internés en Suisse 1939 - 1945Olivier GrivatC'est le seul livre, à ma connaissance, qui décrit aussi bien ce chapitre de l'Histoire de la Suisse pendant la SGM. Pourquoi Olivier Grivat dans le titre de la présentation parle-t-il de soldats nazis et non des pays de l'Axe ? Les soldats italiens ?
L'HISTOIRE DRAMATIQUE, EMOUVANTE DES SOLDATS ALLIES ET NAZIS INTERNES EN SUISSE AU COURS DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE
Ils sont arrivés seuls, à la nage en traversant le Rhin, en formation serrée avec leurs unités en déroute, voire aux commandes de leur bombardier en détresse ou en catimini par la frontière verte du Tessin…
Revêtue de tous les uniformes possibles, accompagnés de véhicules militaires, de chevaux et de mulets, c'est une véritable armée de 104 000 hommes qui a cherché protection en Suisse durant la Deuxième guerre mondiale. Une quarantaine de nationalités différentes, mais surtout des Français, des Polonais, des Russes, des Italiens, des Allemands et des Américains ont été internés en Suisse dans quelques 780 camps créés pour l'occasion, quand ils n'étaient pas logés chez des particuliers ou dans des hôtels désaffectés des stations alpestres.
Enfer ou paradis ? Le destin de ces internés militaires a varié du tout au tout suivant les appuis de leurs gouvernements respectifs et suivant leur degré de soumission. Gare aux récidivistes de l'évasion ! Le camp de punition du Wauwilermoos (Lucerne) valait bien les camps nazis. Réclamés en 1945 par Staline qui avait pris des diplomates helvétiques en otages, parfois embarqués de force par Moscou par la police militaire suisse, de nombreux internés soviétiques ont terminé leur course en Sibérie, quand ils ne furent pas fusillés à l'arrivée.
Le destin de cette armée d'internés reste un des chapitres les plus énigmatiques et les plus controversés de l'histoire suisse de la dernière guerre.
Table des matières
-- Une nouvelle armée Bourbaki *
-- Allemands et Italiens. L'internement des vaincus
-- Un vrai paradis de vacances
-- L'enfer du camp pénitentiaire du Wauwilermoos
-- Encore des cauchemars cinquante ans après
-- Une Armée rouge en Suisse
-- L'indésirable Novikov, constructeur de fusées
-- Kotchetov, le pilote maudit
-- La Suisse otage de Staline
-- Des Russes en uniforme de la Wehrmacht
-- Passager clandestin au pays des Soviets
-- La bonne étoile de Léo Poltiev et de Martin Lyptschuk
-- Le réalisme helvétique
* En hiver 1871 87 000 soldats du général Bourbaki trouvèrent refuge en Suisse.
Cordialement
CF |