le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Cela existe dans toutes les armées de Loïc B. le jeudi 04 décembre 2003 à 18h07
Bonjour à tous,
Simple témoignage qui montre que cet "entraînement" n'a rien d'exceptionnel, même si la version que j'en ai est bien plus "soft".
Réserviste volontaire, j'ai subi une expérience similaire il y a quatre mois de cela. Sur ordre, mon groupe de sept personnes s'est allongé sur le dos, côte à côte, et le sergent nous a marché dessus (sur les abdos, dans ce cas précis). J'imagine que se faire marcher sur le dos ou la tête, même casquée (et 120kg surtout, le sergent n'en faisait guère plus de 70), est plus dur à supporter, certes, mais ça y ressemble quand même grandement.
On tient très bien. Ca s'est compliqué quand un par un, nous avons été obligés, sur ordre encore, de marcher sur nos camarades, et que l'un d'eux, ratant les abdominaux, a marché sur le thorax. Bien plus désagréable, car on ne peut bander les muscles pour résister à la pression...
Je ne parle pas de la séance de "réveil musculaire" à laquelle nous avons eu droit lors de notre stage combat. Le "couché/debout/sur le dos/sur le ventre", puis le "planquez-vous, je veux plus vous voir dans dix secondes" et les séances de pompes qui punissaient les plus lents, m'ont paru être une habitude, peu agréable, mais en tout cas tonifiante après une nuit de trois heures de sommeil :-). Je n'ose cependant croire que j'ai eu le droit au pire, et je présume que les personnels d'active sont formés bien plus à la dure (un proche, militaire d'active lui, m'a raconté comment il s'était fait frappé à plusieurs reprises, ligoté sur une chaise, en étant questionné sur le nom de son chef, au nom de la résistance à la torture).
Je suppose que si on a fait cela à des réservistes, dans l'armée professionnelle, les "exercices" de ce genre doivent être plus fréquents et plus durs. Du genre de ceux imposés à la "Grossdeutschland". Et je suppose que dans la Légion, c'est encore pire.
Je suis entièrement d'accord avec Pierre Le Lyonnais pour dire que cela crée un esprit de corps. J'ai gardé des souvenirs inoubliables de ma période de réserve, et j'y ai noué de solides amitiés nées dans les épreuves (qui en plus, ne sont pas non plus la mer à boire - et pourtant, je suis loin d'être un athlète, c'est promis :-)).
Loic Bonal *** / *** |