Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


Les Sites V1 du Nord de la France
 
 
 
 Modérateur du livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Les sites V1 en Flandres et en Artois - Laurent BAILLEUL
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")

Dans ce texte :

Le site de Bruyères sur Fère du « Canon de Paris » a-t-il existé ? de Serge Desbois le jeudi 16 août 2012 à 11h55

Récapitulons les divers emplacements du « Canon de Paris ou "Pariser Kanone"

-À partir du 23 mars 1918 où il s’est manifesté jusqu’au 1er mai. Il était près de Crépy ( )au nord-est de la forêt de Saint Gobain. (1ère localisation) Il y avait le canon N° 1 dont nous avons visité les vestiges. Il y en avait probablement 2 et peut-être 3 dans ce bois.

-Du 2 mai au 26 mai, pendant plus de 3 semaines, pas d’obus sur Paris et sa banlieue :

Est-ce l’usure des canons qui ne pouvaient pas tirer plus de 65 coups. Est-ce un accident de tir (éclatement du canon) ? Le repérage par l’Armée française a-il été efficace pour que les artilleurs allemands éprouvent le besoin de changer d’air ?

À noter que dès le surlendemain du 23 mars, le canon allemand avait été repéré près de Crépy. Des contre-batteries, avec le canon français de 305 sur voie ferrée, étaient entrées en action près de Vailly, zone française, à 20 km au sud de Crépy ( Nous possédions 2 canons de 305)

Les Allemands avaient un volant de 7 tubes fabriqués par Krupp

-Du 27 mai au 11 juin, pendant 15 jours, le « Canon de Paris » s’est à nouveau manifesté mais à partir de Beaumont en Beine ( 2ème localisation)

-Du 12 juin au 14 juillet, pendant plus d’1 mois, le canon s’est tu.

-Pendant 2 jours, le 15 et 16 juillet le « Canon de Paris » bombarde Paris à nouveau. (Il envoie d’ailleurs un obus au pied de la Tour Eiffel). D’où tire-il ? Il est communément admis qu’il tire du Châtelet dans le bois de Bruyères sur Fère à 88 km de Paris. ( 3ème localisation). Or le 18 juillet Foch lance sa grande contre-offensive sur l’Aisne, Le 22, les fantassins français nettoient les bois de Bruyères. Ils y trouvent la plate-forme du canon allemand « SKZ 45 Lange MAX » qui tire à 38 km . Les artilleurs allemands ont eu à peine le temps de déménager le tube.( voir infra)

Mais rien qui puisse rappeler le « Pariser kanone »

En 4 jours le « Canon de Paris » aurait eu le temps de déménager sans laisser la moindre trace y compris ses rails alors que le Max aurait laissé sa plate-forme dans l’affolement et avec ses rails. C’est incompréhensible.

-Du 17 juillet au 4 août, pendant 15 jours : Pas de tirs

-Du 5 août au 9 août. nouveaux tirs sur la capitale et sa banlieue venant de Beaumont en Beine ou peut-être de Crépy ; sûrement pas de Bruyères sur Fère occupée par les Français jusqu’à la victoire.

Les renseignements après la guerre sur les « Pariser Kanone » venaient du directeur du musée militaire de Karlsruhe, le colonel Blankenhorn et du capitaine de corvette Walter Kinsel à la « direction allemande des pièces à longue portée » et de la firme Krupp mais ces données restaient imprécises quant aux localisations.

Le meilleur document vient de Jean Hallade qui a écrit « De l’Aisne, on bombardait Paris » paru en 1986.

En ce qui concerne l’emplacement du canon à Bruyères, serait-ce comme l’Arlésienne… ?

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.06 s  3 requêtes