le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Désigne la Zone Libre (ZL) ou Zone Non Occupée (ZNO) avant l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes, en 1942, du Sud de la France.
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PCF - Parti Communiste Français |
Dans ce texte : Vous n'avez pas complètement tort de Emmanuel de Chambost le dimanche 06 mai 2012 à 16h14
J'ai fait quelques sondages, parmi les quelques bouquins que j'ai sous la main.
D'une façon générale, la littérature émanant du PCF insiste plus spécialement sur le combat Allemands-PCF au détriment du combat Vichy-PCF, ce qui entraine quelques distorsions. Ainsi, dans les notices biographiques de l'histoire du parti communiste français, manuel de 1964 élaboré sous le contrôle du Comité Central, Arthur Dallidet est-il arrêté par les nazis, alors qu'il avait été comme tant d'autres arrêté par la police française. Ces distorsions ne sont pas systématiques, Danielle Casanova, est, selon sa notice, « livrée aux Allemands par la police de Vichy ».
Pourtant, en 1949, Hélène Parmelin, dans sa brochure hagiographique, Arthur Dallidet, publiée aux éditions sociales, donne un récit de l'arrestation du héros par les seuls flics français. La police française y est bien sûr présentée comme « l'auxiliaire de la Gestapo », mais c'est une distorsion bien minime.
Très peu langue de bois, le récit autobiographique de Fernand Grenier C'était ainsi (éditions sociales, 1959), donne une version apparemment non distordue de son arrestation en octobre 1940 par la police de Vichy, et de vie clandestine entre son évasion de Chateaubriant en juin 1941 et son départ pour Londres fin 1942, où il doit sans cesse passer entre les mailles du filet tendu par la police française.
Dans le Tome 3 de ses mémoires publiées en 1970, Duclos donne également le premier rôle à la police française dans la traque des clandestins.
Idem pour Ouzoulias, dans Les Bataillons de la Jeunesse, où la Gestapo n'est pas substituée indument à la police française, mais on est déjà en 1972.
Si l'on sort de la littérature autorisée PCF,j'ai moins de références. Le Debout Partisans ! d'Angeli et Gillet (1970) mentionne à bon escient les brigades spéciales.
Quant à Robert Aron, dans son Histoire de Vichy de 1954, il ne s'étend guère sur la lutte Vichy-PCF, mais il mentionne quand même qu'en 1941, les camps d'internement sont remplis de communistes, y compris en zone sud, ce qui suppose implicitement que la police française avait dû procéder à leur interpellation.
Emmanuel *** / *** |