Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la LibérationDans ce texte :
Sacrée justice de Francis Deleu le vendredi 09 mars 2012 à 22h03
Comment peux-tu me lire aussi mal, aussi peu ? (François)
Aussi mal ? Ben oui ! Il faut s'y reprendre à plusieurs reprises pour percer les secrets intimes de ta pensée tortueuse.
Aussi peu ? Ben non ! Je me suis seulement attardé aux prémisses du procès et à tes fameux poissons-pilotes. Pour le reste, n'ai-je pas souligné que ton article était équilibré.Et surtout, voir aussi mal les faits ?
Je n'ai rien suggéré d'autres en écrivant « journées des dupes ».
Le procès de Riom est informe et doit le rester. C'est une initiative vichyssoise en vase clos, et c'est couper les cheveux en quatre que d'y chercher un guide allemand manipulateur, qui fait tourner en bourrique les ministres et les magistrats du régime fantoche.
Je serais tout de même plus conciliant pour les magistrats qui ont manifesté leurs réticences et ainsi rappelé, d'une certaine manière, l'indépendance de la Justice.Tu fais quoi, toi, au juste, si à la tête de la troisième puissance mondiale tu occupes la quatrième, ennemi héréditaire, pendant quatre ans dans le cadre d'une guerre mondiale ? Tu laisses son gouvernement régler des comptes internes sans jamais t'en mêler ?
En des termes plus élégants que ceux d'un président-candidat, j'aurais dit à celui qui s'accrochait à son trône et accessoirement à mes basques : c...-toi vieux c.... §:-)
Laissons le mot de la fin à Du Moulin de la Barthète évoquant le procès comme ...L'une des pages les plus tristes, les plus déconcertantes, du gouvernement du Maréchal. L'une de celles qui sonnèrent le plus sûrement son glas. Peu d'affaires auront été traitées avec autant d'imprévoyance, de légèreté, de discontinuité. Peu d'événements auront eu, sur l'évolution du régime, une influence aussi déterminante.
Bien cordialement,
...L'improvisation, le manque d'esprit politique, l'absence de doctrine juridique y éclatent à tout instant : des ombres se pourchassent dans l'ombre d'un prétoire. Les « responsables » de la veille y défient les « responsables » du lendemain.
... Et si, de part et d'autre, on triche un peu, c'est moins sur les chiffres que sur les idées
Francis.
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