La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | La "Royale" désigne la Marine nationale dont l'Etat-major est installé rue Royale à Paris.... non sans quelques arrière-pensées....
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Dans ce texte : Déclinaison d'invitation ? de Francis Deleu le mardi 02 novembre 2010 à 21h56Bonsoir, Reste à éclaircir le point soulevé par Francis d'un Léopold ayant décliné l'invitation en octobre. Relisant mon livre, je n'y trouve à cet égard qu'une référence, celui de Jacques de Launay (1979), un historien amateur aussi fiable que bien des pros. Sur quoi s'appuie-t-il pour dire que c'est Hitler qui annule ? Je ne me souviens pas et n'ai pas le temps de chercher. (François) François pourrait-il préciser sa question : Sur quoi s'appuie-t-il pour dire que c'est Hitler qui annule ?
Je suppose que tu fais allusion à son livre "La Belgique à l'heure allemande" ?
Tu dis et je ne te contredirai pas que Jacques de Launay est un historien amateur aussi fiable que bien des pros. J'avoue cependant que je préfère me fier à deux historiens spécialistes de la "Question royale" et qui, l'un et l'autre, y ont consacré un gros volume :
- Jean Vanwelkenhuyzen, Quand les chemins de séparent - Aux sources de la Question Royale
- Jean Stengers, Aux origines de la question royale - Léopold III et le gouvernement.
Malgré un emploi du temps chargé, je suis occupé à relire ces deux ouvrages majeurs. Je note déjà une divergence importante dans l'analyse des entretiens de Berchtesgaden. Le peu royaliste Stengers s'attache surtout au compte-rendu de l'interprète Schmidt en dénigrant celui du Roi tandis que Vanwelkenhuyzen fait une analyse inverse. Retenons déjà que dans les minutes qui ont suivi l'entretien, Léopold III a dicté son propre compte-rendu en se disant outré de la manière dont Schmidt traduisait ses paroles ainsi que celle de Hitler. (Léopold III maîtrisait parfaitement la langue allemande mais avait exigé un entretien en français). Dans une lettre à l'historien Jacques Pirenne, le Roi écrira "Le texte de Schmidt ne constitue nullement une version fidèle mais un véritable habillage de l'entretien. La conversation que j'ai eue avec le chancelier y est profondément dénaturée. On me prête des propos que je n'ai pas tenus .Quant à Degrelle ... bof, bof! Hitler ne s'est pas empressé de rencontrer le fils qu'il aurait aimé avoir. Sachant que le beau Léon était le roi de l'affabulation et ne connaissait pas un traître mot d'Allemand et que d'autre part la moindre réception de Hitler faisait l'objet d'un compte-rendu minutieux, posons-nous la question sur la teneur de l'entretien en tête-à-tête dont il n'existe pas le moindre bout de papier hormis les délires mythomaniaque de Degrelle.
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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